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Michael Jordan était un compétiteur pendant sa carrière et ça ne concernait pas que le jeu sur les parquets. En finances aussi, His Airness voulait être au sommet… Alors lorsqu’un rookie s’est mis à gagner plus que lui, la réponse du Hall of Famer ne s’est pas faite attendre.
Le surnom ne dira peut-être pas grand-chose à la génération actuelle, mais les fans du milieu des années 90 savent évidemment à qui appartient le titre de « Grandmama ». Malheureusement gêné jusqu’au bout par les blessures, Larry Johnson n’en était pas moins un superbe joueur. Ailier-fort au physique très trapu, il a notamment brillé à Charlotte puis chez les Knicks.
🗣️ Larry Johnson’s ULTIMATE @hornets mixtape to celebrate his 50th birthday! #NBABDAY #Hornets30 pic.twitter.com/hRp8OJbXyO
— NBA History (@NBAHistory) March 14, 2019
La grosse anecdote de Larry Johnson sur Michael Jordan
Ultra-spectaculaire, capable d’écrabouiller tout le monde sous le cercle alors qu’il était petit pour son poste, LJ est rapidement devenu la coqueluche des fans et des médias. Forcément, ça a attiré l’attention des marques sportives qui voyaient en lui et ses Hornets des ambassadeurs très prometteurs. Converse avait raflé la mise dès sa campagne rookie, comme le racontait l’ancien commentateur Steve Martin en 2017 :
Il a adhéré à ce que Converse voulait faire, et ça a dépassé l’imagination de quiconque… Un soir, on a pris l’avion pour Cleveland. On est arrivé à 23 heures, on a débarqué de l’avion et on est arrivé à l’hôtel. Il était 2 heures du matin et il y avait une foule d’au moins 40 ou 50 personnes qui faisaient la queue devant l’hôtel, dans une tempête de neige, pour obtenir un autographe de Larry. Je me suis levé le lendemain matin à 8 heures, je suis descendu au restaurant pour manger et ces gens étaient toujours là.
Avec une telle popularité, pas étonnant qu’il ait fini par signer un très joli deal avec l’équipementier, l’un des plus gros à l’époque. Fait intéressant, un certain Michael Jordan sévissait déjà dans la ligue depuis sept ans et était pourtant bien mois payé que lui… En temps normal, le compétiteur qu’était His Airness n’aurait jamais toléré ça. Et pourtant, il s’est fendu d’une décla absolument prophétique envers Johnson :
En 1991, j’ai reçu le plus gros contrat de chaussures de l’histoire. Michael Jordan gagnait 500 000 dollars par an avec Nike et Converse me payait 1 million de dollars. Mike n’a jamais été fâché. Il m’a même appelé pour me remercier. Il m’a dit que son contrat de chaussures se terminait dans quelques mois et qu’il allait faire en sorte que Nike le paie beaucoup plus. Jordan était aussi bon en affaires que sur le terrain.
En fin de compte, Michael Jordan a eu raison sur toute la ligne puisqu’il a bâti un empire dans le monde des sneakers. Quant à Larry Johnson, son deal très lucratif avec Converse lui a bien servi par la suite puisque sa carrière a malheureusement été écourtée par les blessures, tandis que MJ devenait une légende.
