NBA – « Moi j’ai pas juste montré mon pistolet, j’ai carrément tiré sur quelqu’un avec »

Si Ja Morant a semble-t-il laissé ses déboires derrière lui, la photo du meneur des Grizzlies s’affichant avec un pistolet en boîte de nuit va laisser des traces. Mais pour une tête brûlée de la ligue, rien de grave : lui-même avoue avoir carrément tiré sur quelqu’un avec son arme. Forcément, on est dans une autre dimension…

Cloué au pilori pour ses multiples dérapages en série des derniers mois, Ja Morant a d’ores et déjà signé son retour sur les parquets, et avec succès. Malgré tout, l’image du All-Star portant fièrement une arme à feu en boîte de nuit va faire date, et renvoie à certaines heures que la NBA aurait souhaité oublier à jamais. Toutefois, tout le monde ne s’offusque pas de la situation… au contraire.

La confession choc d’un ancien gangster de la ligue

Stephen Jackson, dont on ne présente plus le CV extra-sportif, s’est montré particulièrement vocal sur le sujet. Il y a quelques jours, déjà, il avait regretté que Morant se soit excusé et ait consulté un spécialiste, arguant que le meneur n’avait aucune raison de se justifier de la sorte. Voici ses propos :

Ecoutez, ça me gonfle qu’ils aient forcé Ja à ressentir le besoin d’aller parler à quelqu’un sur sa gestion du stress, de ses hauts et ses bas. Quand j’étais en NBA, ils ont essayé de me faire ça aussi. La femme en face de moi était cool, mais je lui ai rien dit, et je lui ai certainement pas confessé quoi que ce soit.

Eh mec, t’as rien fait de mal bro, t’as juste pris une mauvaise décision. T’as merdé, tu gères ça. Mais t’as pas besoin de parler à qui que ce soit, parce que personne ne te comprendra.

Des propos forts de la part de Jax, qui en a remis une couche hier en expliquant qu’il avait fait bien pire que Morant, et que ses franchises l’avaient soutenu :

Pendant que j’étais en NBA, j’ai littéralement tiré sur quelqu’un avec mon gun. Je l’ai pas juste montré, j’ai tiré sur quelqu’un.

L’incident en question s’est déroule en 2006, quand une bagarre a éclaté dans un strip club entre Stephen Jackson et son entourage d’une part, et un groupe de clients de l’autre. Jax a été frappé et tamponné par une voiture, avant de tirer de multiples coups de feu. S’il a plaidé la self-defense, celui qui jouait alors pour les Pacers avait écopé de 5.000 dollars d’amende par la justice, et de 100 heures de travaux d’intérêt général. Autant dire qu’à ses yeux, la photo de Morant ne mérite pas tout ce vacarme…

Ja Morant devait-il s’excuser de la sorte et consulter ? C’est évidemment ce que le bon sens semble suggérer, mais Stephen Jackson a la fâcheuse tendance à s’en affranchir. En tout cas, Jax continue de s’inscrire comme un personnage particulier de la ligue, toujours fidèle à ses principes de la rue. Une certaine forme de cohérence, qui mérite au moins d’être saluée.