Réputé pour jouer les GMs quand il n’est pas sur les parquets (et parfois même sur ceux-ci !), LeBron James n’a cependant pas toujours connu du succès dans ses opérations séduction. Un vétéran lui avait par exemple mis un gros vent, en partie aussi à cause d’un message du King…
LeBron James l’a rapidement compris, impossible de gagner un titre sans avoir un groupe compétitif à ses côtés. On l’a vu notamment ces dernières années aux Lakers avec les arrivées d’Anthony Davis et Russell Westbrook, l’ailier fait tout ce qu’il peut pour s’entourer avec un maximum de bons joueurs. Preuve de ses talents de recruteurs, il aujourd’hui quatre bagues au doigt.
Cela étant dit, le Chosen One n’a pas toujours eu du succès dans ce domaine, y compris pendant ses premières saisons en NBA. Un peu esseulé aux Cavs, il a tenté en vain de faire venir du beau monde, tentant ainsi sa chance avec Brendan Haywood peu avant de rallier Miami. Mais l’ancien pivot a vécu un premier échange un peu inquiétant selon lui, comme il l’a raconté à Hoopshype.
Quand j’étais à Dallas, LeBron envisageait d’aller à Miami. Avant de rejoindre le Heat, il recrutait des joueurs pour venir à Cleveland. Je reçois un message d’un numéro que je ne connais pas. C’est LeBron. Il me dit : « Quoi de neuf, c’est King James. » C’était un peu bizarre qu’il s’appelle King James, mais j’ai continué. Il m’a dit qu’il essayait de faire venir des gars aux Cavs.
Quand LeBron se prenait un vent par Brendan Haywood
On peut comprendre le scepticisme de Haywood, qui jouait dans la ligue depuis neuf ans environ au moment de cette anecdote. À cette époque, LBJ avait certes déjà un joli palmarès individuel mais sur le plan collectif, c’était le néant à l’exception du’n Finale perdue en 2007. Qu’il se couronne lui-même a dû donc en faire tiquer certains… comme l’histoire là prouvé, le big man lui a d’ailleurs mis un vent.
Il m’a dit qu’il savait qu’ils ne pouvaient pas me donner ce que j’allais obtenir sur le marché. Mais il voulait savoir si j’étais prêt à accepter une baisse de salaire pour faire partie de quelque chose de spécial. Je n’aurais pas accepté une baisse de salaire pour jouer avec les Bulls de 1992. Mon pote, tu gagnes 100 millions de dollars en plus de ton salaire ! C’est ma dernière chance !
Je n’avais pas gagné assez d’argent dans ma carrière pour accepter une réduction de salaire et courir après un titre de champion. J’avais joué tellement de séries de playoffs contre lui que je le considérais comme un simple autre joueur. Quand on joue dans la ligue, on regarde les gens un peu différemment. Il était plus jeune que moi. Je le considérais comme n’importe qui d’autre.
Brendan Haywood n’a finalement jamais regretté son choix puisqu’en acceptant de rester aux Mavericks, il a fini avec la bague au doigt suite au sacre de 2011. Par le fruit du hasard, il a d’ailleurs joué une nouvelle Finale quatre ans plus tard, à Cleveland… aux côtés de LeBron James, mais perdue cette fois-ci face aux Warriors.