Ultra-technique en plus d’être un géant, Victor Wembanyama représente un profil quasi unique dans l’histoire du basket-ball. Mais un Hall of Famer fait pratiquement office de précurseur pour le pivot des Mets et à l’époque, certains le voyaient devenir le nouveau Wilt Chamberlain. Focus.
Du haut de ses 2m21, Victor Wembanyama s’annonce comme un véritable phénomène et va bientôt pouvoir enflammer les fans sur les parquets NBA. Le Français est pratiquement assuré d’être appelé en premier par Adam Silver, le soir de la Draft 2023. Il faut dire que rares sont ceux à présenter un profil comme celui du pivot de Boulogne-Levallois, qui fait saliver la plupart des scouts et entraîneurs.
En plus d’être doté de mensurations dingues, le Tricolore dispose également d’une palette technique impressionnante à son poste. Un profil unique dans l’histoire de la balle orange ? Pas tout à fait, à en croire le journaliste Bill Simmons. Ce dernier voit en effet en Wemby la version moderne d’un ancien joueur, qui a sévi sur les terrains pendant les années 80 :
Ralph Sampson, le Victor Wembanyama 1.0
C’était comme si ce type était Kareem Abdul-Jabbar, mais qu’il se prenait pour un gardien. Il se sentait certainement comme le successeur de Wilt Chamberlain et de Kareem. Et puis il a eu du succès en tant que joueur de basket, n’est-ce pas ? Les Rockets sont allés en Finales. Ils ont mis la pâtée aux Lakers. Et la raison principale, c’est qu’il était capable de jouer face au panier avec Hakeem Olajuwon. Pour moi, c’est le modèle de Wembanyama.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’ancien intérieur des Rockets, sachez qu’on parle là de l’un des « et si ? » les plus délirants de l’histoire. L’ancien partenaire dans la raquette d’un certain Hakeem Olajuwon a ainsi tourné en double-double sur ses trois premières années dans la ligue, affichant une fluidité et des skills techniques hallucinants pour un pivot mesurant tout de même 2m24. Pour beaucoup d’observateurs, il était destiné à écraser la concurrence.
Malheureusement, le big man a rapidement été rattrapé par des problèmes de blessures, en particulier aux pieds. Résultat, il n’a joué que neuf ans et environ 450 matchs de saison régulière, ne pouvant jamais exploiter tout son potentiel et à fortiori pendant son prime. On espère évidemment que le V s’en tirera mieux mais si c’est le cas, on verra peut-être enfin à quoi aurait dû ressembler la carrière d’un joueur légendaire.
Ralph Sampson was truly ahead of his time. The original 7’4 unicorn. He could literally could do it all. Imagine him in today’s NBA where he’d be celebrated for being a big man with guard skills and encouraged to fully explore his talents. pic.twitter.com/288uptOIf2
— V̷a̷t̷o̷r̷ (@Vator_H_Town) February 25, 2023
Qui sait quels sommets aurait pu atteindre Ralph Sampson si son corps l’avait laissé tranquille, lui qui s’était hissé au rang de superstar peu de temps seulement après sa draft. Quand on y pense, il s’agit là d’une très bonne comparaison avec Victor Wembanyama, entre la taille et les qualités techniques.