NBA – « C’est pour ça que les Européens sont meilleurs que les Américains ! »

Depuis quelques années, le basket européen est en train de prendre d’assaut la NBA, avec des superstars toujours plus dominantes. Pour une légende de la ligue, qui évoluait à une époque bien différente, il y a une raison simple pour expliquer la domination des joueurs du Vieux Continent par rapport aux Américains.

Les joueurs européens sont devenus une référence en NBA, la preuve avec cette énorme domination sur le titre de MVP. Depuis 4 ans, Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic se partagent le titre de meilleur joueur de la planète, avec un Luka Doncic qui est toujours dans les parages. Si on ajoute à cela l’arrivée imminente de Victor Wembanyama, on obtient une diaspora phénoménale.

Et c’est une évolution qui était impensable à la fin des années 90′, quand Tony Parker et Dirk Nowitzki n’étaient pas encore les légendes qu’ils sont aujourd’hui. Grâce à des pionniers comme eux et une ouverture d’esprit chez les dirigeants, tous les meilleurs joueurs de basket ont leur chance Outre-Atlantique, il ne faut plus nécessairement être Américain pour réussir.

Gary Payton parle des championnats européens !

Interrogé à ce sujet, Gary Payton pense savoir pourquoi les joueurs européens prennent toujours plus de place en NBA, et pourquoi ils dominent avec une telle aisance. Même s’il n’a jamais connu ça à son époque, il a conscience que le jeu se développe dans le monde et que la nouvelle génération prend une bonne longueur d’avance sur les jeunes américains.

À mon époque les Européens ne dominaient pas pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas en NBA, ils n’avaient pas les opportunités qu’ils ont aujourd’hui. Mais il faut comprendre qu’ils peuvent commencer leur carrière professionnelle à 14 ou 15 ans pour certains. Ils savent comment jouer au basket. Quand Luka dit que la NBA est trop simple les gens s’énervent, mais c’est vraiment trop simple pour lui.

Pour Gary Payton, la plus grande différence entre les jeunes européens et les jeunes américains, c’est l’âge des débuts professionnels. Victor Wembanyama a par exemple disputé ses premières minutes en Betclic Elite à l’âge de 16 ans, il a donc eu le temps de se développer physiquement, mais aussi d’apprendre à jouer contre des adultes plus costauds et plus intelligents qui lui dans la compréhension du jeu.

Alors que les jeunes américains s’amusent et dominent contre des joueurs de leur âge moins talentueux, sans avoir à se remettre en question, le pivot des Metropolitans a du s’armer de patience pour progresser et se faire une place parmi l’élite. Comme Luka Doncic, il devrait donc arriver prêt et contribuer rapidement en NBA, renforçant ainsi l’impression de domination du basket européen.

Gary Payton a bien conscience que lorsque certains américains s’amusent au lycée face à des joueurs qui ne verront jamais le monde professionnel, certains Européens démarrent en EuroLeague et se frottent déjà aux meilleurs.