Les rumeurs de dopage continuent de scléroser l’univers UFC, qui tente tant bien que mal d’y faire face encore aujourd’hui. Un combattant des poids plumes a d’ailleurs ouvertement accusé une star du circuit pour ses prétendus soucis… avec le viagra !
La chasse au stéroïdes se poursuit inlassablement à l’UFC, et voit certaines figures de la fédération plus concernées que jamais. Tandis que Conor McGregor se retrouve dans l’œil du cyclone depuis quelques mois, les autres stars de l’octogone doivent quant à elles prouver leur innocence lors des traditionnels tests de l’USADA. L’agence anti-dopage américaine a d’ailleurs tendance à en cibler certaines, comme le révèle son rapport pour l’année 2022 :
USADA updated their database over the weekend. They have tested 3,286 athletes across 72 sports this year with a total of 11,001 samples. The UFC accounts for 38% of all athletes tested.
— Andy Hickey MMA (@AndyHickeyMMA) December 19, 2022
Below is a holistic view from USADA's 2022 pool of athletes. pic.twitter.com/pohwBIRkfH
Jon Jones épinglé pour ses frasques passées de dopage
Jiri Prochazka, Paulo Costa, Kamaru Usman : tous ont régulièrement dû montrer qu’ils étaient clean durant l’année, avec un record de 64 tests pour le champion des poids mi-lourds récemment destitué. Une liste dans laquelle ne figure pas Jon Jones, dont la prise de masse pour combattre chez les -120kg mériterait pourtant plus grande surveillance selon certains. C’est ce qu’a récemment fait comprendre Chase Hooper, combattant featherweight :
Puisque c’est bientôt Noël, voilà un cadeau sous la forme d’un fait amusant :
Jon Jones (l’un des meilleurs de ce sport, mais aussi connu pour prendre du viagra dans les stations-services) a été testé le même nombre de fois par l’USADA que moi cette année (un incroyable total de 4 fois) 😅💊💉💦
À travers ce tweet, Hooper considère que Jones, dont le passif avec l’USADA se veut pourtant mouvementé, aurait eu droit à un certain traitement de faveur en 2022. L’allusion au viagra fait quant à elle référence à la suspension écopée par « Bones » en 2016, soi-disant due à la prise d’un médicament traitant ses troubles érectiles. Force est quoi qu’il en soit de constater qu’il n’y a pas eu recours cette année !
Si l’accession à une catégorie supérieure fait souvent l’objet d’une grande attention de l’USADA, Jon Jones y a semble-t-il échappé cette année. Chase Hooper n’a donc rien trouvé de mieux que remettre les soucis intimes de Bones sur la table pour l’occasion !