Gagner en playoffs contre Michael Jordan, voilà une sacrée performance mais qui était finalement assez courante lors des années 80. Un de ses adversaires de l’époque s’était d’ailleurs permis une punchline ultra-humiliante avant un match décisif…Le pire dans tout ça, c’est que His Airness n’a rien pu faire.
Si les années 90 ont été le playground de Michael Jordan, qui a remporté pas moins de six titres durant cette décennie, il lui aura tout de même fallu attendre sept ans chez les pros avant de s’enfiler sa première bague de champion au doigt. Il faut dire que lorsqu’il débarque en 1984, l’équipe des Bulls est loin d’être celle que l’on a connu par la suite. Scottie Pippen ne sera ainsi drafté qu’en 1986… en plus de ça, c’était une autre franchise qui faisait la loi à l’Est.
En l’occurrence, il s’agissait alors des Celtics de Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish, absolument inarrêtables et qui gagneront d’ailleurs le trophée Larry O’Brien quelques semaines avant l’arrivée de Pip’ dans l’Illinois. Fait intéressant, ils avaient facilement dominé Chicago au premier tour des playoffs auparavant, sweepant His Airness et ses coéquipiers (3-0). Et ce alors que ce dernier avait claqué pas moins de 63 points dans le Game 2 !
La punchline cash de Kevin McHale lors des playoffs 1986
Il s’agit d’un record de points en post-season qui tient d’ailleurs toujours, mais même cette éruption offensive historique n’était pas assez pour venir à bout des C’s. Résultat, Larry Legend & co. avaient la confiance qui crevait le plafond, au moment de se rendre à Windy City pour y disputer le Game 3. Preuve en étant cette punchline absolument mémorable signée McHale, qui ne doutait pas une seconde de la victoire des siens avant le coup d’envoi :
In 1986, Kevin McHale was so sure the Celtics were gonna beat Michael Jordan and the Bulls, he didn't even bring a change of clothes. #Celtics pic.twitter.com/WxmgkJ1XIb https://t.co/D9BDuo2hiS
— Honest☘️Larry (@HonestLarry1) December 19, 2022
Kevin McHale a déclaré qu’il était tellement sûr de lui que les Celtics allaient remporter le Game 3 qu’il n’a même pas emmené des vêtements de rechange.
Alors là, on atteint quand même le summum du trash-talking… Le plus fou dans tout ça, c’est que les Taureaux ne parviendront pas à arracher un Game 4, qu’ils auraient donc également disputé à domicile. À la place, ils encaisseront une défaite claire et nette au Chicago Stadium (122-104).
Non seulement ça, mais c’est McHale en personne qui sera le grand bonhomme de cette rencontre, la terminant avec 31 points à 11/15 au tir, 5 rebonds et 4 passes au compteur. Quant à MJ, s’il passera à un cheveu du triple-double, son 8/18 au tir le bloquera à seulement 19 unités accompagnés de 10 rebonds et 9 offrandes. Impossible dans ces conditions de mettre à terre des Bostoniens ultra-concentrés, chez qui Bird n’aura même pas eu à briller (19 points à 5/13).
Les Celtics étaient tout simplement injouables à cette époque, en particulier à l’Est et donc aussi pour un Michael Jordan encore assez jeune. Larry Bird, Kevin McHale & co. pouvaient dès lors se permettre ce genre de propos ahurissants, car ils joignaient les paroles aux actes !