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Encore à portée de tir des places directement qualificatives pour les playoffs, les Lakers espèrent malgré tout accélérer leur retour en grâce par le biais d’un gros trade. Une franchise rivale aurait d’ailleurs tout intérêt à faire affaire avec eux selon certains !
Pas un jour ne passe à Los Angeles sans que l’impatience ne grandisse. Malgré de récents résultats honorables, les Lakers se savent entourés de grandes attentes concernant un éventuel futur trade. Or, d’après Jovan Buha de The Athletic, les fans ne devraient pas se montrer trop impatients envers les dirigeants de la franchise. Ces derniers n’auraient en effet que peu de chances de boucler un deal rapidement :
Quand est-ce que les Lakers vont faire un trade ? Pas avant 2 à 4 semaines minimum (entre fin décembre la mi-janvier) d’après plusieurs sources de la ligue familières avec leurs plans. L’histoire de la NBA montre que des échanges ne se produisent pas avant janvier au plus tôt. La plupart interviennent dans la dernière semaine avant la deadline. Il y a des exceptions, bien sûr, et les Lakers espèrent en faire partie.
Une star de l’Est totalement accessible pour les Lakers ?
Conscients de la complexité du marché à cette période de la saison, les Lakers cherchent dès lors des pistes abordables pour renforcer leur effectif. Cela ne les empêche pas de rêver, et d’avoir entouré trois énormes noms en cas de miracle. Parmi eux, celui de Bradley Beal, que les Angelinos pourraient tout à fait obtenir avec une offre assez simple, comme l’a indiqué Zach Lowe dans son podcast The Lowe Post :
J’ai posé ma question sous cet angle : « Russ et deux picks sans protection, est-ce que ce serait une offre raisonnable pour Bradley Beal ? » Et ce que j’en ressors, c’est que si vous demandez à 25 personnes au sein de la ligue, vous entendrez de tout. Certains diront, « Oh mon Dieu, certainement pas. Bradley Beal est l’un des 25 meilleurs joueurs de la ligue, multiple All-NBA player, ce n’est pas du tout sa valeur. »
Et puis vous auriez un autre groupe de gens qui vous répondraient, « Honnêtement, les Wizards devraient l’accepter, comme n’importe quelle offre qui leur permettrait de se débarrasser de ce contrat. »
Une vision contradictoire qui témoigne bien de la cote subjective de Beal sur le circuit, et qui pourrait donc bien faire les affaires des Lakers.
Toutefois, monter un tel trade pourrait aussi représenter un piège pour les Purple & Gold. En effet, alors que le contrat de Westbrook s’achèvera quoi qu’il arrive à l’issue de la saison, celui de Beal court jusqu’en 2027. Son arrivée réduirait donc considérablement la marge de manœuvre de la franchise sur les mois et années à venir. Cela en vaut-il la peine pour un joueur dont le physique inquiète de plus en plus ? Pas sûr.
Star à la situation contractuelle clivante, Bradley Beal serait pleinement à la portée des Lakers selon quelques exécutifs de la ligue. Reste maintenant à savoir si les Wizards se montreraient aussi ouverts, et si l’arrière serait prêt à rejoindre la Californie !
