Les matchs passent, et la « Wembamania » qui s’est emparée de la France n’en finit plus de croître. Sous les yeux de fans ébahis, Victor Wembanyama est bel et bien devenu un phénomène international, auquel la Betclic Elite n’était pas forcément préparée. A commencer par son club de Boulogne-Levallois, qui avoue être pris de court par cette situation surréaliste…
En chipant Victor Wembanyama à l’ASVEL l’été dernier, le club de Boulogne-Levallois savait qu’il allait braquer quelques projecteurs de plus sur lui. Mais depuis la tournée américaine ultra-réussie du Français, c’est presque hors de contrôle. A domicile ? Les billets s’arrachent en quelques minutes à peine. A l’extérieur ? Les salles de l’Hexagone sont pleines à craquer, et, d’après l’Equipe, des mouvements de foule ont été recensés à l’arrivée du bus des Mets.
La folie Wembanyama choque les dirigeants des Mets
C’est justement au micro de l’Equipe qu’Alain Weisz, vice-président du club, a donné quelques éléments concernant le tourbillon Wembanyama. Et le patron de Vincent Collet ne s’en cache pas : les Mets n’étaient pas préparés à un tel phénomène.
Las Vegas a été le déclencheur de quelque chose qu’on n’imaginait pas. Les joueurs NBA s’en sont emparés, ont donné des avis dithyrambiques sur Victor et, depuis, c’est une fièvre qui monte. Au Mans, il a mis quarante-cinq minutes pour arriver au bus avec tous ces jeunes qui voulaient un selfie, un autographe. À Bourg, on s’est organisés pour qu’il sorte du vestiaire sans être assailli.
Vu son âge, on savait que les jeunes spectateurs allaient être attirés, mais on n’avait pas anticipé cet impact. On est en retard notamment sur les demandes de maillots à son nom. On est pris au dépourvu. On est déjà sur dix mille commandes et il faut six semaines pour être fournis. La partie n’est pas perdue, mais on aurait dû se rendre compte de tout ça avant notre séjour à Las Vegas.
Vous l’aurez compris : c’est un véritable raz-de-marée qui déferle partout où Victor Wembanyama se rend, et Boulogne-Levallois a besoin d’une période d’ajustement pour répondre à l’incroyable engouement suscité par le futur numéro 1 de la Draft. Au milieu de ces scènes de rock-star digne des années folles de la Beatlemania, le Français, lui, reste cool à en croire Lahaou Konaté, toujours au micro de l’Equipe :
Il n’en joue pas, ne prend pas la grosse tête, reste naturel. Je le connais depuis Nanterre lorsqu’il était minime surclassé et il joue toujours pour s’amuser. C’est sa force numéro 1.
Victor Wembanyama secoue le basket français comme il l’avait rarement été dans son histoire, et il faut évidemment s’en féliciter pour le développement de notre sport. Désormais, tout le monde est prévenu : chaque match du prodige avant son départ en NBA sera une soirée de gala. N’hésitez pas à acquérir des billets quand l’occasion se présentera… s’il en reste !