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Tandis que Russell Westbrook a concentré l’écrasante majorité des critiques durant les premiers matchs ratés des Lakers cette saison, plusieurs autres joueurs des pourpres et ors n’ont pas été au niveau attendu. Et pour l’un d’entre eux, la situation est même proche d’être catastrophique…
Une sombre page de la carrière de Russell Westbrook est-elle en train de se tourner ? Possible. Après être apparu totalement hors du coup durant les premières rencontres de cette campagne 2022-2023, le Brodie a enfin fini par accepter de sortir du banc. Résultat ? Deux bonnes prestations coup sur coup, une victoire, et un Darvin Ham ému qui lui a promis de continuer à le soutenir contre vents et marées. Si la tendance perdure, le cas Westbrook pourrait enfin être réglé – ce qui est tout sauf anodin.
Néanmoins, et contrairement à ce que certains ont pu croire, tous les maux des Lakers ne viennent pas de leur ancien MVP. Si Anthony Davis connait également un début de saison jugé trop timide par certains, il n’en est rien comparé à celui qui constitue la grande déception pour l’instant : Patrick Beverley.
Pat Bev n’arrive pas à trouver ses marques aux Lakers
D’ordinaire extraverti et bavard, l’ex-Clipper est très discret en ce début de saison – et pour cause. Après 6 matchs, lors desquels il a obtenu près de 28 minutes de jeu en moyenne, Beverley est en panne sèche en attaque.
L’an passé, le bonhomme tournait à 9.2 points à 40.6% au tir, dont 34.3% à 3 points, 4.6 passes décisives, et 4.1 rebonds. Cette saison, avec 3 minutes de temps de jeu supplémentaire par match ? 5.3 points à 28.6% au tir, dont 19% à 3 points, 2.8 passes décisives et 3.8 rebonds. Des stats bien trop faméliques pour un titulaire, et que son apport défensif ne peut pas compenser en l’état.
Pat Bev really decided to be completely washed after joining Lakers
— Burt (@iamburtjarvis) October 29, 2022
Pat Bev a vraiment décidé de signer aux Lakers et de devenir complètement rincé.
Bien sûr, l’échantillon est encore un peu maigre pour tirer des conclusions sur l’apport de Beverley, (35 ans en juillet prochain) à cet effectif. Il n’en demeure pas moins que les Angelinos en attendaient davantage, et particulièrement au sortir d’une saison où le pitbull avait été une des clés du succès des Wolves. Mais tant dans le jeu que dans son impact sur les autres, le meneur n’a pas retrouvé son lustre de la campagne précédente – loin de là. Ric Bucher de Bleacher Report ne s’y trompe pas :
“Russ isn't why [The Lakers are] losing. A case could be made that Patrick Beverley is contributing less than Russ. LeBron is a far bigger turnover machine than Russ and has a far worse assist to turnover ratio.”
— Lakers Daily (@LakersDailyCom) November 1, 2022
– Ric Bucher pic.twitter.com/RlXTMurtlR
« Russ n’est pas la raison pour laquelle les Lakers perdent. On pourrait clairement dire que Pat Beverley contribue moins que lui. LeBron, aussi, est une machine à turnover plus problématique que Russ, et a un ratio turnover/assist bien plus mauvais ».
Patrick Beverley le sait : il doit faire mieux, et vite. Dans une saison qui s’annonce compliquée, les Lakers auront en tout cas besoin de sa hargne et d’une adresse plus respectable pour exister. A lui de jouer désormais.
