NBA – La nuit terrifiante de Tony Parker et des Spurs à l’hôtel

En cette période forcément marquée par la Toussaint et la fête d’Halloween, nous vous proposons une histoire un peu macabre. Il s’agit d’un hôtel, basé en Californie, et dans lequel les équipes NBA craignent de passer leurs nuits. Les Spurs, par exemple, s’en souviennent encore…

Toujours stoïque, Tim Duncan n’est pas du genre à être facilement désarçonné. En 2014, il a pourtant passé une sale nuit du côté de Berkeley, en Californie. La cause ? Des bruits inexplicables dans le chambre de son coéquipier de l’époque Jeff Ayres, que le quintuple champion NBA a dû se résoudre à attribuer à des interférences paranormales. Ayres se rappelle précisément des évènements du jour :

On arrive à je ne sais plus quelle heure, et je récupère la clé de ma chambre. J’entends du bruit dans le couloir, comme si des gens regardaient la télé ou je ne sais trop quoi. Bref, j’arrive à ma porte, et ma clé ne marche pas, mais on entend quelqu’un à l’intérieur. J’entends une sorte de petit bébé, qui fait du bruit. Je réessaie, ça ne marche toujours pas.

Alors je descends rendre ma clé et je leur dis qu’il y a quelqu’un dans la chambre. Ils appellent, et personne ne répond. Ils me disent : « On va vous donner une nouvelle clé et vous faire monter avec la sécurité si vous voulez pour vous assurer qu’il n’y a personne, car la chambre est vide ». Puis finalement ils me disent : « Non, on va juste vous donner une nouvelle chambre ». C’était super chelou. Je sais que quelques coéquipiers ont aussi entendu des bruits d’enfants et de bébés. C’est flippant. J’ai vraiment entendu une voix dans la chambre, et il n’y avait personne dedans. Incroyable

On pourrait plaider la folie pour Jeff Ayres au premier abord, mais pas dès lors que Tim Duncan lui-même confirme le problème :

Je suis totalement d’accord avec lui. Il y avait un bébé là-dedans. J’ai entendu le bruit dans cette chambre. Au début je n’étais pas inquiet car je me disais juste qu’il y avait quelqu’un, mais quand j’ai entendu le lendemain qu’il n’y avait personne, c’est là que ça m’a filé des frissons

Leur assistant-coach d’alors Ime Udoka partage une version similaire des faits.

Je me rappelle avoir entendu des bruits à ma porte, mais personne n’était dans le couloir », expliquait-il incrédule

Ses précisions sont par ailleurs intéressantes :

Ça n’était pas vraiment au-dessus de moi, c’était plutôt… dans les murs. C’était bizarre. Mais ce bébé ou cet enfant dans le couloir, c’est ce dont je me rappelle le plus. Je ne suis pas le gars superstitieux, ni le genre de mecs qui dit des conneries. Mais ces histoires… Je ne veux plus dormir là-bas

Finalement, le seul qui a été laissé tranquille, c’est sans surprise le boss Gregg Popovich. Interrogé sur toutes ces histoires de fantômes, Pop a vite réglé le problème :

Non, je n’ai rien entendu. Les fantômes sont comme tout le monde, ils ont peur de moi. Mais enfin, heureusement que personne ne m’a rien dit avant que l’on parte. Je me serais sûrement caché sous le lit toute la nuit

Vous savez en tout cas désormais qu’il vous faut désormais éviter les hôtels à Berkeley et à Oklahoma si vous vous y aventurez un jour. Etrange… et flippant.