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Brute sans pitié dans son univers du MMA, Khamzat Chimaev figure aujourd’hui parmi les combattants les plus craints de tout l’UFC. Mais dans la vie privée, la Tchétchène a un côté beaucoup plus touchant, qu’il ne laisse paraître. La preuve avec sa dernière révélation profondément touchante au sujet de sa mère.
Arrivé à l’UFC il y a deux ans seulement, Khamzat Chimaev est rapidement devenu une sensation dans la fédération de Dana White. En dépit de son week-end de l’UFC 279 très compliqué, lors duquel il a manqué sa pesée et a pris part à une altercation dans les coulisses, Borz est d’ores et déjà très respecté et craint dans le milieu. La meilleure preuve ? Son bilan de 12-0 en carrière, et sans bavure. C’est bien simple : à 28 ans, Chimaev n’a jamais été battu.
Son ascension vertigineuse vers le sommet, le Suédois d’adoption la doit avant tout à son éthique de travail irréprochable, et à une motivation qu’il puise dans une enfance difficile, dans les quartiers pauvres de la Tchétchénie. A l’époque, la mère du combattant était son véritable point d’ancrage et son héroïne du quotidien, prête à se sacrifier pour ses enfants.
La grosse révélation de Khamzat sur sa mère
Lors d’un retour sur ses terres en compagnie de Brett Okamoto, Chimaev a dévoilé une habitude de sa mère qui en dit très long sur le sacrifice qu’elle a consenti : ayant trop peu de nourriture pour que chacun mange à sa faim, la matriarche se sacrifiait pour ses enfants…
Khamzat is motivated by his mother’s sacrifices growing up 🙏
— ESPN MMA (@espnmma) April 5, 2022
(via @bokamotoespn) pic.twitter.com/EHDnQMGCgi
Khamzat Chimaev : Notre mère pensait toujours à nous en premier. Quand on était petits, je ne comprenais pas pourquoi elle nous donnait toute la nourriture d’abord. Elle attendait qu’on mange jusqu’à plus faim, et elle mangeait ensuite la portion qu’il restait. En devenant plus vieux, j’ai compris ce qu’elle faisait, et je veux désormais lui rendre autant que possible, vous comprenez ? C’est pour ça que je me sens toujours investi du devoir de rendre sa vie la meilleure possible.
Cette déclaration de Chimaev n’est pas étonnante, puisqu’il n’hésite jamais à mettre en avant celle qui est à bien des égards la femme de sa vie. L’année dernière, déjà, il avait tenu des propos forts :
Récemment je suis allé voir ma mère, et je lui ai acheté tout ce qu’elle voulait. C’est la définition du bonheur. Qu’est-ce que la chose la plus sacrée ? C’est que votre mère soit présente sur cette terre. Je tuerais pour elle. Je vois des gens qui pensent être arrivés alors qu’ils n’ont pas une pensée ou un geste pour leur mère. Agissez maintenant, agissez avant qu’il ne soit trop tard.
En grandissant, Khamzat Chimaev a compris que sa mère était prête à des sacrifices de tous les instants pour lui. C’est désormais cette attitude qu’il veut lui rendre, en s’assurant de lui offrir le bonheur le plus total. Chapeau bas au Tchétchène, si loin de l’image qu’il aime renvoyer dans l’octogone.
