Personnage renommé en France et à l’international, Fernand Lopez, coach et manager de Ciryl Gane, doit ces temps-ci faire face à un litige qui l’oppose à un gros nom de l’UFC. Il vient d’ailleurs de révéler les coulisses de ce beef, sur fond de menaces physiques !
Très apprécié par Ciryl Gane, qui lui maintient sa fidélité depuis de longues années, il possède paradoxalement une image beaucoup plus contrastée sur le circuit UFC. Principal promoteur et manager dans le paysage du MMA français, Fernand Lopez s’est attiré des critiques suite aux gros reproches adressés par Francis Ngannou à son égard. Une nouvelle affaire d’ampleur provoque le même phénomène désormais.
Parmi les différents prospects UFC passés sous ses ordres, Fernand Lopez se retrouve en conflit ouvert avec le prometteur Slim Trabelsi. Promis à un bel avenir outre-Atlantique, le poids lourds tunisien a récemment souhaité se séparer du coach de Gane pour s’associer au cador Ali Abdelaziz. Une décision qui pose problème légalement, et qui a donné naissance à un gros beef entre les deux managers.
En guerre avec Ali Abdelaziz, Fernand Lopez déballe tout
Persuadé d’être dans son bon droit en ayant récupéré Trabelsi pour le propulser à l’UFC, Abdelaziz mène la vie dure à Lopez ces dernières semaines. Quelques uns de ses messages incendiaires envoyés en direction du Franco-Camerounais avaient déjà été partagés publiquement. Récemment interrogé par la rédaction de BJ Penn, ce dernier a transmis un vocal d’Abdelaziz, dans lequel peuvent être entendus les propos suivants :
Ali Abdelaziz : Frère, la France n’a rien du tout. C’est moi qui dirige les p*tains de médias. Je peux te poser une question ? Pourquoi tu penses que Damon Martin (de MMAFighting) n’a pas encore sorti toute l’histoire ? Il l’a, mais c’est moi qui lui a dit de ne pas la sortir.
Pour Lopez, Abdelaziz cherche clairement à faire pression sur lui depuis le début de ce feuilleton pour obtenir gain de cause. Une pression qui irait même jusqu’aux menaces physiques, comme il le raconte dans la suite de son explication :
Quand Ali a compris que ça allait être compliqué, il m’a appelé. « Hey, Lopez, réglons ça comme des gentlemen. Pourquoi tu ne laisses pas filer le gamin ? Laisse-le aller combattre. » J’ai répondu, « C’est quoi ce bordel ? Je l’ai laissé vivre dans ma salle, ne rien payer, et je lui ai donné à manger ! » Ali a pris le meilleur combattant que j’avais, que j’ai entrainé et promu, juste au moment où il allait arriver à l’UFC. (…)
Ensuite, il m’a dit que si je ne libérais pas, il me retrouverait et me blesserait. Et puis il a demandé ce que je voulais pour le libérer. Je lui ai répondu deux choses, mais l’une est inestimable. Je veux faire passer un message comme quoi tous ceux qui sont sous contrat avec moi et qui essayent de m’avoir ne seront plus tolérés. Et la seconde chose, c’était une compensation de 90.000$ que j’estimais juste pour un combattant comme Slim, qui va rapporter des millions dans sa carrière.
La bataille médiatique se poursuit entre Ali Abdelaziz et Fernand Lopez. Une situation des plus regrettables, y compris pour Slim Trabelsi, dont les débuts lors de l’UFC 280 s’annoncent au minimum très mouvementés et controversés !