Grand patron de l’UFC, Dana White est quelqu’un d’intransigeant qui n’hésite pas à tout faire pour atteindre ses objectifs. Par exemple, il était prêt, selon ses propres paroles, à laisser « couler la ligue » plutôt que de devoir prendre une décision très compliquée pendant la pandémie. Des propos aussi cash qu’inhabituels venant d’un businessman.
S’il n’est pas toujours sur la même longueur d’onde que ses combattants (on pense notamment à ses différends avec Francis Ngannou au sujet des salaires), il est indéniable que Dana White prend très au sérieux son rôle de président de l’UFC. Il faut dire que la ligue n’en serait pas là sans lui, ligue qu’il a rachetée en 2001 avec un proche avant d’en faire une entreprise aux revenus hallucinants. Depuis qu’il est à sa tête, elle a gagné en notoriété dans le monde entier et est devenue une place forte des sports de combat.
Mais le businessman ne voit pas que les profits financiers quand il gère ce qui est clairement son bébé, il prend aussi en compte l’aspect humain. White l’a d’ailleurs parfaitement prouvé après le début de la pandémie de covid-19, refusant catégoriquement de prendre une décision radicale au sein de l’UFC. De passage sur Fox News récemment, il s’est exprimé sur le sujet en employant des mots forts, afin de démontrer sa loyauté envers ses semblables.
Dana White fidèle à ses employés pendant la pandémie
Dana White kept UFC alive during the lockdowns. He didn’t cave to pressure. Here’s how he did it. pic.twitter.com/0Ra6ZJJAJc
— Tucker Carlson (@TuckerCarlson) September 27, 2022
Dana White : Beaucoup de mes employés sont avec moi depuis longtemps, depuis peut-être 10 à 20 ans. Et vous savez, nous organisons des événements tous les week-ends, ces gens travaillent dur, ils se sont dévoués à cette entreprise, à moi. Et quand on y pense, si vous regardez bien, la Covid-19 est probablement la chose la plus effrayante qui soit arrivée dans toute ma vie.
Donc si vous me demandez tout d’un coup de licencier mes employés à la minute où quelque chose de mauvais se produit, comme la pandémie par exemple, ce n’est tout simplement pas la façon dont je vois les choses. Ça n’allait pas arriver, quoi qu’il arrive. J’aurais préféré voir l’organisation [UFC] brûler et tomber en ruines plutôt de de faire ça, trahir mes employés.
On ne peut que louer l’état d’esprit du président de la ligue, qui a lui aussi été marqué par ces longs mois d’incertitudes et de peur. Pour rappel, les États-Unis ont été particulièrement touchés par la covid-19, avec plus de 300 personnes qui y succombent encore quotidiennement. Il était donc au premier rang pour constater les dégâts de la pandémie, qui a provoqué énormément de licenciements au sein des entreprises. Une tendance qu’il s’est refusé de suivre à tout prix, quitte à ce que l’UFC coule.
Le monde du sport est bien souvent dicté par le business, le MMA et l’UFC n’y font pas exception. Pour autant, Dana White était prêt à tout pour ne pas mettre à la porte ses employés pendant que la pandémie faisait rage. Ces derniers lui sont certainement reconnaissants pour cela.