Personnalité appréciée des fans et des joueurs, Stephen Curry présente une réputation de coéquipier modèle, dont la joie de vivre se veut communicative. Et pourtant, un membre de la ligue affirme qu’il fait régner la terreur dans un milieu bien précis !
Il y a quelques jours, Bleacher Report publiait sur son site le classement des 7 plus grands « méchants » de la NBA sur la dernière décennie. Sans grande surprise, son nom n’y figurait à aucun endroit. À l’inverse de son coéquipier Draymond Green, qui apparait quant à lui à la première place de cette liste, Stephen Curry représente l’un des personnages les plus appréciables de la ligue.
S’il possède bien entendu quelques détracteurs, qui vont par exemple pester contre son style de jeu ou ses célébrations aussi humiliantes que virales, le meneur star des Warriors n’a rien d’un grand vilain. Son comportement, sur le terrain et en dehors, correspond bien à la gueule d’ange qu’il arbore depuis ses débuts. Pourtant, croyez-le ou non, ce visage juvénile inspirerait bien la peur chez certains individus.
La colère de Stephen Curry redoutée… chez les Warriors ?
En tant que superstar et leader des Warriors, Curry pourrait, de par son rôle, emprunter de temps à autre des allures de tyran. À en croire les témoignages de ses coéquipiers, ce ne serait cependant pas du tout le cas. En revanche, d’après un exécutif de la ligue interrogé par Sean Deveney pour Heavy.com, le Chef serait craint au sein de sa franchise… mais par ses supérieurs !
Steph les terrifie dans ce front office. Enfin, de façon raisonnable. Steph voulait Avery Bradley l’an dernier, mais ses dirigeants voulaient Gary Payton II. Ils ne l’ont pas écouté, et ça a entrainé des problèmes. Je pense que Steph aime avoir son mot à dire dans les prises de décision de sa franchise, mais qu’il ne va pas jusqu’à se comporter comme un dictateur quand il demande quelque chose.
Sondé vis-à-vis du recrutement de Golden State, Steph donne logiquement son avis lorsqu’il lui est demandé, sans pour autant aller au conflit lorsqu’il n’est pas écouté. Cela dit, il pourrait se montrer beaucoup moins conciliant si Bob Myers et ses adjoints venaient à toucher… à ses deux compères du Big Three :
Avec Klay et Draymond, par contre, ce serait différent. S’ils venaient à se séparer de l’un d’eux, ils feraient mieux d’avoir de bons arguments pour expliquer ça à Steph. Ou alors, ils peuvent l’aliéner. Je ne sais pas à quel point un Steph énervé peut être difficile à gérer, étant donné qu’il n’est jamais comme ça. Mais ils ne veulent surtout pas le savoir. S’ils veulent bouger l’un de ces deux joueurs, ils doivent réaliser qu’ils vont devoir le justifier à Steph.
Une donnée qui a son importance, surtout vu le contexte délicat dans lequel se trouvent les Dubs !
Les sautes d’humeur de Stephen Curry ont beau se faire (très) rares, elles effrayent au plus haut point les dirigeants des Warriors, qui cherchent dès lors à les éviter à tout prix. Pour cela, mieux vaudrait donc qu’ils évitent de laisser partir Klay et Draymond !