Depuis sa création le 6 juin 1946 sous le nom de Basketball Association of America, la NBA que l’on connaît aujourd’hui a vu grandir au fil des saisons son nombre de joueurs étrangers, c’est-à-dire qui ne sont pas nés aux Etats-Unis. Alors que pendant la première saison de l’histoire, nous ne pouvions voir évoluer qu’un seul étranger, du nom de Hank Biasatti, né en Italie et qui a vécu au Canada par la suite, aujourd’hui nous comptons pas moins de 113 joueurs internationaux, de 41 pays et territoires différents à travers le globe.
Chacune des 30 équipes de la NBA présente au moins un joueur international dans ses rangs, et c’est la troisième saison consécutive que ce nombre d’internationaux dépasse 100. On compte parmi ces 113 joueurs notamment 11 joueurs français, 8 joueurs espagnols ou encore 11 joueurs canadiens. L’Amérique du Sud est bien représentée avec notamment 9 Brésiliens. L’Asie reste le continent le moins présent avec 3 Turcs et 1 Russe seulement.
On le sait, la NBA veut étendre son business à l’international au maximum en proposant notamment les Global Games, se déroulant dans de chanceux pays, comme la rencontre entre les Pacers d’Indiana et les Nuggets de Denver, qui se déroulera à Londres le 12 janvier 2017 pour un match de saison régulière. De plus, Adam Silver, le grand patron de la ligue, souhaite arranger un programme de façon à ce que les pays principalement européens, avec une grande audience, puissent suivre les matchs à des heures raisonnables, au lieu de devoir se lever pendant la nuit, car le sommeil c’est important!
En tout cas, la NBA attire les jeunes talents et fait rêver n’importe quel petit garçon qui découvre le basketball. Les performances de joueurs étrangers comme Tony Parker évidemment, mais aussi Dirk Nowitzki, Joakim Noah ou d’autres permettent d’entretenir cette envie de succès de n’importe quel licencié de ce sport. Cette saison fera une nouvelle fois des émois, et il est probable que parmi vous il y ait des novices qui veulent apprendre plus sur ce sport et peut-être rejoindre un jour les parquets de la NBA, pourquoi pas? C’est tout le mal que Parlons Basket vous souhaite.
Source : NBA