Francis Ngannou est un homme très respecté dans la sphère UFC, même si sa situation contractuelle porte à confusion et qu’il doit se remettre d’une récente opération. Toujours très franc, il est d’ailleurs sorti du silence pour raconter « son enfer » des dernières semaines. Explications.
Nouveau champion des poids lourds depuis l’UFC 270 et Ciryl Gane en janvier dernier, Francis Ngannou ne peut pas vraiment affirmer que les mois qui ont suivi sa victoire ont été des plus reposants : le Predator a effectivement enchainé sur une opération du genou droit à Los Angeles, afin de réparer des ligaments croisés déjà défaillants contre son adversaire français (selon ses propres révélations).
Depuis, la principale mission de Ngannou est bien évidemment sa rééducation. Dans une récente vidéo sur sa chaine Youtube, le Camerounais a d’ailleurs fait un gros point depuis son passage devant le chirurgien. Et même s’il explique que les premières semaines ont été très très compliquées pour lui, rassurez-vous, il a également glissé une très bonne nouvelle à son sujet.
Francis Ngannou raconte sa difficile rééducation
Francis Ngannou : Maintenant je peux conduire tout seul. Vous savez que je n’utilise plus de béquilles ? C’est bien plus vivable aujourd’hui, comparé aux deux ou trois premières semaines où c’était horrible. Je ne pouvais pas conduire, ni marcher, même pour aller chercher quelque chose à manger dans le frigo. C’était un enfer, que des problèmes. Mais maintenant, je fais un peu tout par moi-même et ça c’est bien. Pas à 100% mais je vais plutôt bien. J’ai toujours mal la nuit, mais pas autant qu’au début.
Je serai déjà bien content de pouvoir m’entrainer d’ici deux ou trois mois, de pouvoir reprendre un peu l’entraînement. Mais vraiment juste un peu, comme faire du jogging. Je ne suis pas encore assez fort pour [m’entraîner], je pense que je ferais mieux de laisser le temps à mon genou de guérir, pour ne pas rechuter. Parce que si je force trop tôt dessus, je pense que je pourrais avoir à me refaire opérer et revoir le chirurgien encore une fois.
Je préfère donc laisser le temps qu’il faut à mon genou [pour se remettre]. Je me repose beaucoup, je ne suis pas un homme qui se met la pression. Je me détends, je sais quand je fois faire ce que j’ai à faire, et comment le faire correctement.
Tenace dans la douleur comme dans l’adversité, Francis Ngannou semble enfin se diriger vers des jours meilleurs. Cette première étape « des béquilles » peut certes paraitre anodine à première vue, mais elle représente une vraie avancée dans la rééducation d’un sportif. Sur le plan physique ET mental.