puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Khabib Nurmagomedov et son père Abdulmanap ont toujours eu des méthodes d’entrainement assez singulières. Et en 2015, avant un combat crucial pour The Eagle, ils avaient organisé un camp mortel dans les montagnes du Daghestan. Les images sont époustouflantes.
Pour devenir un grand champion à l’UFC, il ne faut pas avoir peur de faire des efforts presque surhumains. En effet, pour tenir 25 minutes dans une cage, pour pouvoir encaisser les coups et en mettre, il vaut mieux avoir une condition physique parfaite. Faire de la course ne suffit pas, il faut souvent aller plus loin, dépasser ses limites, quitte à enchainer les entrainements barbares.
Khabib Nurmagomedov a été habitué dès son plus jeune âge aux séances épuisantes, puisqu’il a appris la lutte et le grappling et se battant avec de jeunes ours, méthode totalement hallucinante trouvée par son père et mentor Abdulmanap, et qui a porté ses fruits par la suite. The Eagle a remporté tous ses plus grands combats par soumission, notamment face à Conor McGregor, en partie grâce à son travail avec le roi des forêts.
L’entrainement à 1.700m d’altitude de Khabib en 2015
Et en 2015, avant le très attendu combat face à Tony Ferguson, le camp Nurmagomedov a encore une fois pris des dispositions exceptionnelles pour permettre à Khabib d’arriver dans l’octogone au sommet de son art. Son père a organisé un voyage chez lui, au Daghestan, dans les hautes montagnes russes. Visiblement il était très difficile de respirer à 1.700 mètres d’altitude.
Nous sommes actuellement à 1.750 mètres d’altitude et il est vraiment difficile de respirer ici, c’est beaucoup plus facile quand nous sommes dans la vallée. Il faut s’entrainer pour atteindre la perfection. C’est avant tout un camp d’entrainement pour Islam Makhachev, puisque Khabib a encore un peu de temps avant le combat face à Ferguson.
S’entrainer en montagne est une méthode bien connue pour préparer les sportifs de haut niveau avant de grandes échéances. L’air y est plus rare, ils doivent donc s’habituer à performer malgré le manque d’oxygène, et forcément quand ils redescendent, ils s’épuisent bien plus lentement. Abdulmanap avait choisi le petit village de Khushtada, 800 habitants pour ce stage, en vain, puisque le combat de Khabib avait finalement été annulé.
Abdulmanap Nurmagomedov avait toujours des méthodes très particulières pour préparer son fils et ses autres élèves. Entre les ours et les stages dans des petits villages de montagne, il savait mettre les moyens quand c’était nécessaire.
