Finaliste pour le DPOY cette année, Rudy Gobert ne remportera finalement pas le trophée, puisque Marcus Smart a été plébiscité par les journalistes. Le détail des votes a rapidement été révélé, avec un énorme manque de respect pour le Français. Pourtant, les statistiques vont clairement dans son sens.
En plein playoffs, et malgré son intention de gagner le titre, Rudy Gobert espérait avoir une bonne nouvelle ce lundi soir, moment choisi par la NBA pour dévoiler le nom du défenseur de l’année. Le pivot était en compétition avec Marcus Smart, ainsi que Mikal Bridges des Suns. À l’arrivée, surprise, c’est bien le Celtic qui s’impose, avec une avance importante :
The 2021-22 Kia NBA Defensive Player of the Year is Boston Celtics guard Marcus Smart! pic.twitter.com/kfwG9NcUae
— NBA Communications (@NBAPR) April 18, 2022
Rudy Gobert snobé pour le DPOY ?
Pas besoin d’attendre bien longtemps pour en savoir plus sur le détail des votes, et une surprise se dégage : Rudy ne termine même pas deuxième. Il est en réalité troisième avec seulement 136 points, à peine devant Bam Adebayo. Il est loin de Bridges avec ses 202 unités, à se demander si certains ont regardé la saison.
DPOY Voting results pic.twitter.com/LKGIgUB6wj
— NBACentral (@TheNBACentral) April 18, 2022
Pour rappel, le Jazz possédait un defensive rating de 105.1 avec Rudy Gobert, de quoi classer son équipe première de ce classement. Un énorme impact, bien loin devant Smart et Bridges, qui aggravent presque la défense collective de leur équipe. Pour le Celtic par exemple, on passe de 104.8 de defensive rating à 105.2.
Gobert robbed holy fuck pic.twitter.com/7236aJBNE9
— 🅿️ (@notisiah_) April 18, 2022
Que ce soit la défense à trois points, le Defensive Rating, l’impact sur le parquet, les contres ou encore les rebonds : toutes les statistiques vont dans le sens de Gobert une nouvelle fois (en jaune sur le graphique). À se demander si le Français n’a tout simplement pas normalisé ses performances, au point de fatiguer les votants, à l’instar de LeBron James avec le MVP.
Pas de DPOY pour Rudy Gobert, qui était pourtant au-dessus du lot cette saison, lui qui transforme le Jazz dès qu’il met un pied sur les parquets. Perdre est une chose, mais finir troisième, et loin de la concurrence en est une autre. Il faudra des explications.