Retraité ultra-actif, Tony Parker reste à proximité immédiate de l’univers basket en tant que président de l’ASVEL, mais développe également en parallèle des passions alternatives. L’une des dernières en date le voit par exemple garder un œil attentif… sur le pays d’Auge, en Normandie !
Il ne s’en est jamais caché : son but ultime en tant qu’investisseur consiste à posséder sa propre franchise NBA. D’ici à ce qu’il réalise ce rêve, Tony Parker n’hésite pas à se lancer dans d’autres projets, eux aussi très ambitieux. Outre sa récente arrivée remarquée dans l’univers des vins et spiritueux français, l’ancien meneur des Spurs se prend ces dernières années de passion pour les chevaux de course.
À la tête de sa propre écurie à succès, TP s’est également offert récemment avec Nicolas Batum… un haras d’élevage en Normandie. Un achat qui n’avait rien d’un craquage selon Clément Troprès, président délégué d’Infinity Nine Horses, et interrogé par Le Parisien.
Tony Parker a fait sa carrière au Texas, où le cheval est présent un peu partout. Son rêve d’avoir des chevaux de course s’est réalisé. Maintenant, il concrétise son rêve d’élevage.
Le projet long terme XXL de Tony Parker dans l’hippisme
Ambitieux dans tout ce qu’il entreprend, Parker ne souhaite donc plus uniquement acheter des chevaux prêts à courir, mais aussi en développer certains dès le plus jeune âge dans ses propres installations. Clément Troprès synthétise :
Aujourd’hui, il n’est plus seulement propriétaire de chevaux, mais également éleveur. Comme une maternité, ici, on fait naître les chevaux, sur une très bonne terre. On veut avoir des chevaux précis et rapides, comme Tony Parker au basket.
Réputées dans le milieu, les terres du pays d’Auge, qui ont vu naître de nombreux chevaux décorés, ont donc accueilli le quadruple champion NBA en novembre dernier. Depuis, le haras de Quiétiéville, d’une superficie de 85 hectares, a recueilli une quinzaine de chevaux, dont plusieurs poulinières qui ont déjà mis bas. Il faudra cependant attendre plusieurs années avant que le domaine tourne à plein régime, comme le rappelle Clément Troprès à Actu.fr.
Notre objectif, c’est de bien nous occuper des chevaux. Tony veut que le haras soit ouvert à tous, et qu’il ne serve pas qu’aux chevaux d’Infinity Nine Horses ou de Nicolas Batum. Plus on est ouvert sur la filière, plus on pense qu’on arrivera à développer la qualité de notre élevage.
Une qualité qui, à terme, devrait permettre au haras de former des futurs champions des hippodromes.
Quoi qu’il en soit, cette initiative de TP9 témoigne bien de son amour de plus en plus grand pour les courses de chevaux, dans lesquelles il commence véritablement à se faire un nom. Comme le rapporte Le Parisien, l’objectif de l’ancien All-Star reste avant tout de populariser une discipline davantage plébiscitée par un public plus âgé.
Je veux rendre populaire le monde de la course et donner aux jeunes l’envie de s’y intéresser.
Véritable touche-à-tout dans sa vie de retraité, Tony Parker poursuit ses démarches ambitieuses dans le domaine du hippisme. Au point d’avoir fait de la Normandie la terre d’accueil de l’un de ses plus gros projets d’entrepreneur !