Terreur des parquets dès ses plus jeunes années, Shaquille O’Neal n’y a que très rarement subi de grosses corrections. Toutefois, il s’est récemment souvenu… qu’un joueur blanc l’avait tout simplement atomisé dans leur duel phare !
Compte tenu de son gabarit depuis toujours inhumain, il n’a jamais eu à faire face à une grosse adversité face à lui. Même en NBA, Shaquille O’Neal n’a trouvé que très peu de répondant. Bien qu’ils présentaient eux aussi une carrure imposante, la plupart de ses adversaires n’avaient aucun moyen de l’arrêter. Cela se vérifie dans ses moyennes en carrière, dignes de la force dominante qu’il était au sein de la ligue.
Malgré cette image de brute insaisissable défensivement qu’il a conservée jusqu’à son départ en retraite, Shaq n’a jamais eu honte d’évoquer avec classe ses rivaux les plus intimidants. En effet, même avec des prédispositions physiques aussi favorables, le Diesel a déjà avoué avoir été terrifié à l’idée de se mesurer à quatre joueurs bien précis. Le tout, en mettant également à l’honneur ceux plus surprenants qui ont pris le dessus sur lui.
Shaquille O’Neal dévoré par l’invité surprise de la Dream Team
Dans le 5ème épisode du podcast Icons’ Club de Jackie MacMullan, O’Neal a accepté de revenir sur son absence de la Dream Team de 1992, qu’il avait à l’époque difficilement acceptée. Plus spécifiquement, c’est la présence de Christian Laettner, seul prospect NCAA retenu dans cette mythique sélection, qui l’avait mis hors de lui. Pourtant, il admet aujourd’hui que son grand rival universitaire avait su tirer son épingle du jeu lors de leurs affrontements !
J’étais vénère, mais ça m’a donné plus de motivation pour de devenir meilleur que lui. J’étais très énervé, mais laissez-moi vous dire quelque chose que mon père n’arrêtait pas de me répéter et qui était vrai : « Hey, mec, il a remporté deux titres en NCAA. Qu’est-ce que t’as fait, toi ? » Et puis, la première fois que je l’ai affronté, il m’a tué. Il m’a détruit. Je ne suis pas raciste ou quoi que ce soit, mais ce blanc m’a dégommé.
Pour la forme, il faudra repasser. Quoi qu’il en soit, au moment de rejoindre Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird et tant d’autres à Barcelone, Laettner présentait en effet deux titres NCAA à son palmarès… soit deux de plus que le Shaq. Dans le même temps, il avait nettement pris l’avantage sur lui lors de leur premier duel, en 1991, durant lequel il avait compilé 24 points et 11 rebonds, contre seulement 15 points et 10 rebonds pour le Big Cactus.
Leur deuxième affrontement sur le circuit universitaire avait accouché d’un rapport de force similaire. Car même si O’Neal avait dominé Laettner au niveau du scoring (25/22), le pivot de Duke avait su se réveiller au meilleur des moments, participant au run de son équipe pour aller chercher la victoire (77-67). Un constat qui explique sans doute le choix de Chuck Daly de le privilégier à la jeune star de LSU dans sa liste !
Frustré par la présence de Christian Laettner dans la Dream Team, dont il voulait faire partie, Shaquille O’Neal reconnait aujourd’hui que cette décision était on ne peut plus logique. Sa façon de l’avouer, elle, méritait peut-être plus de réflexion !