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Pas au mieux cette année, l’ASVEL ne parvient à redresser la barre. L’équipe présidée par Tony Parker a connu une nouvelle déception récemment, cette fois-ci en Coupe de France… de quoi faire péter un plomb au tacticien en chef, qui n’est autre que le frangin de l’ex-Spur.
Après plusieurs saisons à dominer outrageusement la concurrence, Lyon-Villeurbanne marque le pas en 2021-22. Avec 16 victoires pour 8 défaites, le club de la ville lumière n’est que troisième en Jeep Elite, derrière Boulogne-Levallois et Monaco. Or, si les joueurs voulaient assurer le coup en gagnant un trophée via la Coupe de France, c’est raté… Ils se sont en effet inclinés au buzzer (79-78) contre Gravelines-Dunkerque, suite à un exploit signé Kenny Kadji :
INCROYABLE VICTOIRE DE @BCMBasket QUI SORT @LDLCASVEL SUR CE TIR AU BUZZER 🤯🤯🤯🤯
— MCS Basket (@mcsbaskettv) March 26, 2022
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T.J. Parker furieux après l’élimination de l’ASVEL en Coupe de France
Si on saluera l’exploit du joueur et de son équipe du BCM, qui atteint donc le dernier carré en compagnie de Pau, Strasbourg et Monaco, c’est logiquement la soupe à la grimace du côté des Lyonnais. Dunkerque n’est que dixième au classement cette saison, et la troupe de l’entraîneur T.J. Parker, frère de Tony, aurait tout simplement dû remporter le match. Comme Yahoo Sports l’a relayé après la rencontre, ce dernier était d’ailleurs particulièrement remonté contre la performance de ses poulains :
Plusieurs fois pendant le match on a averti les joueurs, il fallait continuer à pousser. On leur a laissé une chance. Il fallait appuyer sur les domaines où nous étions bons, d’autant qu’ils étaient diminués. Ils ont pris confiance. Ce qui s’est passé pendant ce match est inadmissible. ll faut se remettre en question. Je suis en colère contre mes joueurs, on a tout mis à disposition pour que ça se passe au mieux, on n’a pas vu l’équipe que l’on aurait dû voir.
Le tacticien a également déploré les rotations ratées tout au long de la partie, ainsi que le niveau déficient des joueurs du bancs. Le genre de détails qui peuvent coûter cher quand le score est serré en fin de match et c’est précisément ce qui est arrivé dans leur cas. Et dire qu’ils ont mené de 16 points pendant un temps… Auteur de 10 unités et 9 rebonds, Victor Wembanyama a adopté un discours similaire à celui de son coach, dépité par le résultat :
Ce n’est pas acceptable. On a eu plusieurs fois un scénario similaire cette saison, et nous avions gagné ric-rac. On s’est compliqué la tâche, on l’a payé deux fois plus. Ce n’est pas le genre de compétition où on peut se rattraper. On avait l’impression de maîtriser. Je savais qu’on pourrait se relâcher. Je ne l’explique pas, à chaud. C’est dur à digérer. C’est une question d’ego. Sur les jours à venir, quand je regarderai la finale, je me dirai que ça aurait pu être nous.
On peut comprendre la frustration de T.J. Parker, qui voit la saison de son équipe s’enliser un peu plus. Reste désormais à se ressaisir en championnat, afin de pas terminer la campagne sur une note 100% décevante.
