LeBron James en a rendu fou plus d’un joueur pendant sa carrière, se montrant juste trop fort pour ses adversaires. Certains d’entre eux ont très mal vécu cette domination… une star française avoue en avoir souffert de sacrées conséquences sur le plan psychologique.
Véritable guerrier sur les parquets, Joakim Noah n’avait pas peur d’aller se frotter aux plus gros noms de la ligue. Le pivot tricolore était connu pour être un trash-talkeur et n’hésitait jamais à jouer des coudes dans la raquette, quitte à encaisser quelques coups. Sa relation extrêmement tendue avec Kevin Garnett, pourtant son idole de jeunesse, a notamment défrayé la chronique pendant de nombreuses années.
Néanmoins, le Big Ticket n’était pas la seule superstar avec laquelle l’ancien Chicagoan entretenait des rapports aussi houleux. En effet, il n’a jamais caché ne pas être un immense fan de LeBron James ! Les deux hommes se sont affrontés à plus d’une cinquantaine de reprises et se connaissent donc bien. Or, L-Train a très souvent fini vainqueur (32-20)… De quoi frustrer le Frenchy, au point d’en voir sa santé en être affectée pendant sa carrière !
Joakim Noah revient sur ses affrontements avec LeBron
Les gens voyaient toujours le côté moche de cette relation, et ils le mettaient en valeur. C’était réel, mec. Il y a eu des moments où j’avais vraiment l’impression de le détester. Je détestais tous ceux qui étaient sur mon chemin. J’étais en mode, « je ne te sens pas, je n’essaie pas d’être ami avec toi ».
J’ai été en finale de la Conférence de l’Est contre LeBron James, et vous savez, vous pouvez perdre des matchs à cause d’une possession. 15 points d’avance dans le 4ᵉ quart-temps et vous perdez quand même. Le match est terminé. La saison est terminée. Toute la ville vous aimait et maintenant elle vous défonce. J’étais déprimé au lit pendant des semaines. Je suis passé par là. Je sais ce que ça fait. C’était il y a 10 ans, et j’en ai encore la chair de poule.
Durant son hégémonie à l’Est pendant les années 2010, le Chosen One a en effet dégoûté plus d’une équipe, que ce soit à Miami ou à Cleveland. On pense notamment aux Pacers de Paul George, mais les Bulls ont également croisé sa route à de nombreuses reprises en post-season, sans qu’ils puissent passer l’obstacle LBJ. Pas étonnant qu’on finisse par en perdre le sommeil comme Jooks… et qu’il ait donc développé tant d’animosité envers lui.
Joakim Noah n’a jamais connu la consécration collective, et c’est en grande partie dû à la présence d’un certain LeBron James dans sa conférence. Le pivot n’est pas le seul dans ce cas de figure… peut-être de quoi le consoler après tant de nuits blanches.