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Russell Westbrook s’est mis une sacrée pression en s’emportant contre les fans qui le surnommaient « Westbrick ». Mais pour un expert, cette sortie médiatique tonitruante est incroyablement hypocrite pour une raison toute simple : il a fait pire à Kevin Durant en 2016.
Russell Westbrook s’est mis la pression en s’énervant contre les fans des Lakers après la défaite face aux Spurs. Peu apprécié en raison du niveau affiché depuis le début de saison, le meneur s’en est pris assez clairement à tous ceux qui l’appelaient « Russell Westbrick » pour son manque d’adresse au tir. Après cette prise de position, il ne peut plus passer à côté de ses rencontres.
Et ce mercredi sur le parquet des Rockets, son ancienne équipe, Monsieur Triple-Double a été plutôt satisfaisant avec 30 points, le tout à 52% au tir, accompagnés de 8 rebonds et 6 passes décisives. La nouvelle défaite des Purple and Gold ne lui revient pas, c’est plutôt LeBron James qui mérite d’être pointé du doigt, notamment à cause de sa scandaleuse dernière possession…
Westbrook rappelé à l’ordre après l’affaire « Cupcake » de Kevin Durant
Mais si Russell Westbrook a réussi à se faire oublier le temps d’une soirée par les supporters, son nom revient toujours avec autant d’insistance dans les médias. Kevin O’Connor, l’un des analystes les plus réputés des États-Unis, est revenu sur l’épisode « Westbrick » dans son dernier podcast. Il n’a pas pu s’empêcher de relever une énorme hypocrisie de la part de l’ancien MVP.
Russell Westbrook se plaint d’être appelé « Westbrick » par les fans, mais c’est le même gars qui, après que Kevin Durant ait signé avec les Warriors, a proposé des centaines de cupcakes à ses invités pour célébrer la fête nationale. Il a contribué à la création de ce surnom pour Kevin Durant, ce qui est d’ailleurs bien pire. C’est un putain d’hypocrite.
Effectivement, quand Kevin Durant a décidé de rejoindre les Warriors en 2016, Russell Westbrook s’était précipité sur Instagram pour publier un cupcake dans sa story, un moyen dissimulé de qualifier KD de joueur soft et fragile. Un surnom qui est d’ailleurs resté à Oklahoma City, et qui est, selon Kevin O’Connor, bien plus humiliant que « Westbrick ». Le meneur des Lakers n’est peut-être pas hypocrite, mais se plaindre d’un sobriquet est assez mal venu dans ce contexte.
Russell Westbrook refuse aujourd’hui que son nom soit moqué, pourtant, en 2016, il a poussé toute la ville d’Oklahoma City à appeler Kevin Durant « cupcake ». Il a sans doute grandi depuis cet épisode, mais sa plainte est forcément plus difficile à entendre.
