Le débat autour du GOAT met régulièrement LeBron James et Michael Jordan face-à-face, mais certains acteurs de la ligue se distingue en faisant l’exact inverse. Gregg Popovich a par exemple expliqué ce qui rapprochait les deux hommes… et il sait de quoi il parle, au vu de son expérience !
Désormais dans sa 19ᵉ saison, LeBron James s’approche toujours plus de la retraite. S’il continue de dominer sur les parquets, le quadruple champion n’en a plus pour très longtemps sur les parquets et devrait raccrocher d’ici à deux ou trois ans. On pourra donc enfin faire un bilan complet sur son immense parcours, et le débat entre lui et Michael Jordan pourra être mené de façon concrète, avec toutes les cartes en main.
Parmi les quelques personnalités à avoir observé les carrières respectives des deux légendes de très près, on compte notamment Gregg Popovich. Grand adversaire du King avec les Spurs, il a cependant aussi assisté aux premières années de His Airness. Il est donc bien placé pour parler d’eux, et suite au dernier match de San Antonio, il est revenu sur un certain point commun entre les deux hommes : le fait de pousser n’importe qui à tout arrêter, afin de les regarder briller.
Popovich : « Regarder jouer Jordan et LeBron, c’est hypnotisant »
C’est un peu comme quand je suis arrivé dans la ligue dans les années 80 en tant qu’assistant coach. J’étais hypnotisé en regardant Michael Jordan sur le terrain, et vous savez, je n’étais pas d’une grande aide pour Larry Brown. Je me contentais de regarder Michael jouer et je fais la même chose avec LeBron. Il fait des choses incroyables. Et puis, il va vous regarder de temps en temps et simplement sourire.
Grâce à leur expérience accumulée au fil des années sur les parquets, les deux hommes ont chacun su acquérir une connaissance suprême du jeu, leur permettant de réaliser la bonne action au bon moment. L’expression « le jeu ralentit pour eux » prend alors tout son sens, et cela s’est vu encore récemment avec la sortie dantesque du Chosen One face aux Warriors. Ses 56 points ont notamment été marqués par une domination outrageuse, l’ailier se montrant systématiquement en contrôle :
Loin de vouloir trancher entre Michael Jordan et LeBron James, Gregg Popovich a préféré mettre l’accent sur ce qu’ils partageaient comme qualités. La preuve qu’il n’est pas toujours nécessaire d’opposer ces monstres sacrés de la balle orange.