Très décevants cette saison, les Lakers sont en train de devenir la risée de la ligue alors qu’ils comptent LeBron James dans leurs rangs. L’échec qui se dessine pourrait-il nuire au quadruple champion à terme ? Un célèbre analyste rejette cette idée, prenant notamment exemple sur Michael Jordan.
Auteurs d’un recrutement XXL au cours de l’été, les Lakers se voyaient déjà de retour en Finales après une campagne 2020-21 décevante. Six mois plus tard, le bilan est cependant beaucoup plus terne que prévu, LeBron James & co. n’étant même pas dans le Top 8 de l’Ouest (27-31, 9ᵉ). Pas franchement ce à quoi on pouvait s’attendre et les critiques pleuvent à n’en plus finir sur les pensionnaires de la Crypto.com Arena depuis des semaines maintenant.
Le King n’échappe pas aux commentaires assassins, certains estimant carrément que le fiasco en cours pourrait grandement affecter sa legacy une fois qu’il sera à la retraite. On peut notamment penser au débat autour du GOAT… Analyste pour Fox Sports, Chris Broussard affirme cependant que les déboires des Californiens ne devraient pas rentrer en compte dans le cas du multiple MVP. Pour soutenir sa thèse, il prend d’ailleurs exemple sur le principal adversaire de James dans la course au meilleur joueur de l’histoire :
Chris Broussard défend LeBron face aux galères des Lakers
Le fait que les Lakers manquent les playoffs ne nuirait pas à l’héritage de LeBron. Pas du tout ! Son héritage est établi, tout ce qu’il peut faire maintenant, c’est d’en rajouter. Il peut le rendre plus grand, mais il ne peut certainement pas le rendre pire. Il ne fait pas les playoffs lors de sa 19ᵉ saison ? On ne peut pas lui en vouloir. Quand Michael Jordan a manqué les playoffs alors qu’il jouait à Washington, personne ne lui en a voulu non plus.
C’est un fait, il n’est pas rare que des légendes de la balle orange terminent leur carrière sur des résultats collectifs autres que phénoménaux. Surtout, malgré ses 37 ans, LBJ continue de dominer individuellement sur les parquets avec 29 points, 8 rebonds et 6 passes de moyenne. On ne peut de fait guère lui en vouloir, lui qui tient les Pourpres et Ors à bout de bras depuis octobre dernier. Et comme l(indique Broussard, même His Airness n’était pas parvenu à réaliser un dernier exploit, du côté des Wizards.
Le problème dans ce raisonnement toutefois, c’est que l’effectif autour du Chosen One est bien meilleur intrinsèquement que celui dont disposait MJ entre 2001 et 2003. Pire, c’est l’ailier lui-même qui a soufflé à sa franchise quels joueurs recruter en priorité et il est donc en partie responsable de cet échec. Un argument que soutiendront notamment ses plus fervents détracteurs, et qui peut difficilement être contesté.
Chris Broussard est persuadé qu’en éventuel échec en 2021-22 ne nuira pas à LeBron, mais on du mal à rester aussi optimiste que lui. Le King est bien plus qu’une superstar des parquets, c’est aussi un GM à mi-temps et on peut lui imputer une partie des responsabilités de ce fiasco…