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LeBron et Bronny James réunis en NBA sous le même maillot, c’est évidemment le doux rêve caressé par le King pour finir sa carrière. Sauf qu’un ancien coéquipier de Michael Jordan, devenu agent de joueurs, évoque le léger problème qu’une telle situation pourrait poser…
LeBron James le clame haut et fort depuis plusieurs mois maintenant : oui, jouer avec son fils LeBron Jr en NBA est un objectif pour lui. La bonne nouvelle, c’est que les choses semblent s’aligner pour que ça arrive. Malgré ses 37 ans au compteur et des blessures de plus en plus persistantes, la superstar des Lakers maintient un niveau hors-normes, qui devrait lui permettre de poursuivre encore plusieurs années dans la ligue.
De son côté, Bronny James continue de se développer à merveille du côté de Sierra Canyon. Non-content de claquer d’énormes dunks pour son âge et son gabarit, l’ainé du Chosen One impressionne notamment par son QI basket (comme papa) et par son adresse extérieure. Il débarquera en NCAA à l’été 2023, et sera donc éligible à la Draft NBA 2024… dans un peu plus de deux ans.
LeBron aura alors 39 ans, et d’après les différents bruits de couloir, il sera vraisemblablement prêt à aller où il le faut pour jouer avec son rejeton au moins une saison. Les deux « Bron » deviendraient évidemment le premier duo père/fils à jouer ensemble en NBA, ce qui serait un moment inoubliable pour eux. Mais BJ Armstrong, triple champion NBA et désormais agent de joueurs, voit les choses sous un angle plus pragmatique…
LeBron et Bronny dans la même équipe, le gênant soucis
Invité du podcast « The Hoop Genius », l’ex-meneur, sourire aux lèvres, a mis le doigt sur la galère que le jeune Bronny pourrait connaitre en ayant son père dans les parages en permanence :
Je pense que c’est super, mais imagine juste : les gars de l’équipe te proposent de sortir, et il y a ton père dans le lobby de l’hôtel (rires). Quand je repense à la NBA, l’expérience en dehors du parquet… Quand j’avais 21 ans, je n’aurais pas aimé que mon daron soit avec moi sur la route !
Vous avez compris le message de BJ Armstrong : les jeunes joueurs s’amusent souvent énormément à leur arrivée dans la ligue, entre sorties nocturnes, vie personnelle et intime très agitée, etc. En ce sens, être son père « priverait » Bronny de telles expériences, puisqu’on imagine mal les deux James se rendre gaiement dans un strip-club entre deux rencontres.
La bonne nouvelle, c’est qu’une telle situation renforcerait encore davantage l’éthique de travail du Young King, avec un seul objectif en tête : la balle orange, et non pas les distractions que le fameux « NBA lifestyle » apporte au quotidien. Et ça, c’est tout benef’ pour une carrière.
S’il débarque en NBA aux côtés de son père, Bronny James vivrait des débuts dans la ligue très différents de la plupart de ses collègues. Mais quand le prix à payer est un mentoring du King, peut-on se permettre de le regretter ?
