Véritable colosse, Shaquille O’Neal a terrorisé les raquettes adverses pendant près de deux décennies en NBA. Pourtant, un joueur bien particulier a résisté au physique flippant du Big Cactus, et l’a même carrément menacé de violence physique… avec succès.
Inutile de vous rappeler l’évidence : du haut de ses 2m16 et d’un poids oscillant entre 140 et 170 kilos, Shaquille O’Neal est un des joueurs les plus dominants de l’histoire de la NBA, pour ne pas dire le plus dominant. Son pain quotidien ? La démolition de défenseurs adverses, comme en atteste la vidéo ci-dessous :
Le joueur qui a menacé Shaquille O’Neal et lui a fait peur
Malgré tout, et bien que 99.9% des adversaires du Diesel étaient terrorisés à la simple évocation d’un match à venir face à lui, une brute de la ligue a trouvé la parade : Charles Oakley. Grand ami de Michael Jordan, l’ailier-fort notamment passé par les Knicks est aussi (et surtout) connu pour être un vrai dur à cuire, avec qui mieux vaut ne clairement pas chercher les embrouilles.
Invité du podcast « All The Smoke » de Stephen Jackson et Matt Barnes, « Oaks » a révélé comment il s’est assuré que le Shaq ne lui dunke jamais dessus :
Franchement, moi j’aimais bien jouer contre Shaq. Il ne pouvait pas m’enfoncer au poste. C’est un gars immense, mais quand tu fais face à ce genre de gars, il ne faut pas trop s’approcher et bien garder son équilibre, parce que Shaq veut te sentir et te spinner. J’ai vu ce move tellement de fois, le spin puis le dunk sur tout le monde.
Moi je lui ai dit : « Tu ne me dunkeras jamais dessus. Sinon je vais te fracasser ta putain de tête.
Une technique comme une autre, pas franchement étonnante venant d’Oakley, mais qui a eu le mérite de fonctionner. La rivalité entre les deux hommes a en tout cas accouché de sacrés moments chargés en testostérone, qui représentent à merveille l’esprit « années 90 » de la NBA :
Vrai « tough guy » à l’ancienne, Charles Oakley n’a jamais eu peur de rien ni personne, et surtout pas de Shaquille O’Neal. Une approche résolument différente du reste de la ligue, qui a permis à « Oaks » de ne jamais laisser le Diesel prendre l’ascendant.