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Dennis Rodman a mené un train de vie fantasque pendant des années, y compris alors qu’il évoluait encore sur les parquets de la grande ligue. Il y a pourtant une action de sa part qu’il regrette encore aujourd’hui… Elle concerne une légende du jeu, sur laquelle il avait tenu des propos scandaleux.
La conférence Est était une véritable jungle fin des années 80, avec de la légende au mètre carré. Entre les Celtics de Larry Bird, les Bulls d’un Michael Jordan en pleine ascension et l’émergence des Bad Boys de Detroit, on avait le droit à de sacrées batailles ! Arrivé dans la ligue en 1986, Dennis Rodman s’est rapidement imprégné de la culture de la franchise du Michigan, en s’imposant comme un joueur incontournable de l’effectif avec sa défense.
Le truc, c’est que quand on côtoie des stars au comportement… peu académiques comme Isiah Thomas et Bill Laimbeer, cela a tendance à déteindre sur vous. De quoi parfois péter un plomb sur le plan verbal… Lors d’une interview récente, le Hall of Famer a ainsi révélé le plus gros regret de sa vie, qui nous renvoie en 1987 et la série de playoffs entre Pistons et Celtics. Alors que le grand Larry Bird a sauvé Bean Town lors du Game 5, Rodman s’était permis une sortie hallucinante de polémique lors du match suivant :
« Si Larry Bird était noir, il serait un joueur moyen »
Lors du Game 6 à Boston, j’ai pris la plus mauvaise décision qu’un homme puisse prendre. À l’époque, je ne connaissais rien à rien parce que j’étais habitué à vivre dans les cités, mais bon sang… J’étais jeune et stupide, alors après le match, j’ai dit que si Larry Bird était noir, il serait juste un joueur de basket moyen. C’est ce que j’ai dit à l’époque, et j’étais à Boston.
Tenir de tels propos alors qu’il se trouvait dans l’antre de Larry Legend, qui est alors déjà considéré comme l’un des tout meilleurs joueurs de l’histoire… Cela a tout du suicide professionnel. En tout cas, The Worm a bien fait honneur à l’image renvoyé par les Pistons de lors : des joueurs agressifs et violents, voire insultants. Heureusement pour lui, le patron de l’escouade du Michigan avait fait en sorte qu’il ne soit pas lynché, endossant la responsabilité de ses actes pour lui sauver les fesses :
Ce qui était cool dans notre équipe, c’est qu’Isaiah Thomas a pris ma défense. Il a décidé de tout encaisser à ma place et m’a dit : « Dennis, prend ta voiture, rentre chez toi en Oklahoma et restes-y ». J’ai fait une erreur, mais c’était une époque différente, c’est une autre époque aujourd’hui, mais ma carrière a dégénéré à partir de ce moment-là.
Dennis Rodman n’a pas tort sur cette dernière phrase, puisque c’est à partir de ce moment-là que sa réputation de bad boy déluré s’est cimentée au sein de la NBA. En tout cas, il fallait être complètement fou pour parler de la sorte de Larry Bird, à ce moment-là !
