Rares sont les anciens All-Stars dont les récits comprennent des passages où ils étaient fauchés au beau milieu de leur carrière. Une ancienne gloire passée par les Warriors a pourtant récemment avoué avoir dû dormir à l’Oracle Arena… par pur manque d’argent !
Les histoires de joueurs sélectionnés tardivement à la Draft et par la suite devenus All-Stars sont nombreuses. Nikola Jokic a même fait encore mieux l’an dernier, en devenant le premier second-rounder à être élu MVP dans l’histoire de la NBA. Toutefois, tous ces jolis noms n’ont que rarement, voire jamais eu à vivre dans le besoin pendant leur carrière, quel que soit le montant de leur contrat rookie. Il existe cependant bien un contre-exemple.
La parenthèse fauchée de Gilbert Arenas aux Warriors
Attendu comme l’un des premiers picks de la Draft 2001, Gilbert Arenas n’a finalement été retenu qu’en 31ème position par les Warriors cette année-là. Une place évidemment décevante pour lui, qui lui offrait malgré tout un contrat honnête de 845.000$ sur deux saisons. Déjà adepte de la démesure, l’Agent Zero n’a néanmoins pas pu profiter bien longtemps de cet argent, comme il l’a révélé dans une interview pour Vlad TV.
Mon contrat rookie était de 845.000 $ ?! Oh m*rde ! Je ne m’en souviens même pas vu que j’ai tout dépensé avant la Draft. Je pensais que j’allais être sélectionné dans le Top 10, donc je m’attendais à des millions ! Donc j’ai acheté un (Cadillac) Escalade avec 5 écrans télé dedans et quatre enceintes. J’avais mis un plafond en suede parce que j’avais vu Gary Payton faire ça. Et comme tout le monde, j’avais la grosse chaine avec écrit « GJA ».
Des dépenses superflues qui ont bien entamé sa fortune naissante, et qui l’ont par la suite contraint à un train de vie bien éloigné du rêve lié au fait de devenir joueur NBA !
J’avais tout dépensé. Donc quand mon budget a été calculé, je ne pouvais dépenser que 500$ par mois. C’était à peine assez pour payer mon essence. J’avais une petite amie, deux chiens : il ne me restait plus d’argent. Je ne pouvais même pas faire les allers retours à la salle des fois. Je dormais à la salle. En gros, j’étais sans-abri, mais je ne pouvais juste pas me payer les pleins d’essence tout le temps.
Parfois obligé de passer ses journées à l’Oracle Arena, Arenas a toutefois su tirer des avantages de cette improbable situation. Il peut en effet remercier le destin pour lui avoir fait traverser une telle épreuve, elle qui lui a au final permis de devenir la star que tout le monde connait aujourd’hui !
Ça m’a aidé, parce que ça m’a poussé à rester à la salle et à comprendre de quoi était faite la vie d’un professionnel.
Flambeur avant même de débarquer en NBA, Gilbert Arenas en a fait les frais dès sa Draft. Il a donc dû passer quelques nuits dans la salle des Warriors durant ses premiers mois dans la ligue, sans pour autant s’en plaindre de nos jours !