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Austin Reaves a été brillant ce mercredi face aux Mavericks avec un tir de la gagne magistral. D’ailleurs, après la rencontre, ses coéquipiers lui ont réservé une vraie fête dans le vestiaire. Il a reçu une drôle de promotion au passage.
Les Lakers peuvent remercier Austin Reaves pour la victoire à Dallas ce mercredi… En effet, c’est bien le jeune rookie qui a pris le tir de la gagne en prolongation pour offrir un troisième succès consécutif aux siens, ce qui devrait faire du bien au moral, et du bien dans la course aux playoffs. L’explosion de joie de ses coéquipiers en dit long sur le soulagement après ce succès au bout du suspense.
AUSTIN REAVES FOR THE WIN. 🤯
— Hoop Central (@TheHoopCentral) December 16, 2021
pic.twitter.com/gb1L4YjMXT
Austin Reaves considéré comme noir dans le vestiaire des Lakers
Si la célébration a été intense sur le terrain, ce n’est rien comparé à ce qui attendait l’arrière dans le vestiaire. Forcément retenu par les médias sur le parquet après son match à 15 points et 7 rebonds, Austin Reaves a rejoint ses coéquipiers en dernier, et il a été accueilli comme une superstar. Douche de Gatorade, applaudissements, tout y était. Et Trevor Ariza, très taquin, n’a pas hésité à le promouvoir de manière surprenante.
The Lakers locker room showed love to Austin Reaves after his game-winner 😂🤝
— Bleacher Report (@BleacherReport) December 16, 2021
(via el_j3f3_1/IG) pic.twitter.com/U9UKGTocmm
Trevor Ariza : Oui le noir à la peau très clair
Austin Reaves natif de l’Arkansas, état du sud des États-Unis, n’est plus considéré comme blanc dans le vestiaire des Lakers, mais comme « noir à la peau très clair ». Alors évidemment, avec une vision très Hexagonale de la chose, ces propos peuvent sembler lunaires voire dérangeants. Mais dans le contexte NBA, c’est une immense marque d’affection et une reconnaissance du talent d’un joueur. Par exemple, Charles Barkley répétait sans cesse que Larry Bird était un noir à la peau clair dans les années 80′ et 90′.
Et le jeune arrière des Purple and Gold n’est pas le seul à avoir cette image actuellement. À Atlanta, Kevin Huerter se fait désormais appeler K’Von par ses coéquipiers depuis son explosion lors du match 7 de la dernière demi-finale de conférence face aux Sixers. Plus qu’un aspect discriminatoire sous-jacent, qui laisserait sous-entendre qu’être blanc en NBA n’est pas une bonne chose, ces surnoms affectifs renforcent l’appartenance au collectif.
Austin Reaves est désormais un vrai Laker, avec de grosses responsabilités, et il a prouvé à ses coéquipiers qu’il avait les épaules pour répondre présent et pour avoir le rôle de facteur X cette saison. Et s’il devenait le nouveau Alex Caruso ?
