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Critiqué par Anthony Edwards et Patrick Beverley après la raclée face aux Wolves, Rudy Gobert a répondu après le match contre les Sixers. Pour le pivot, c’est surtout très amusant.
Malgré une large fessée subie contre le Jazz mercredi soir, les Wolves ont trouvé le moyen de répondre en conférence de presse. Patrick Beverley s’est attaqué le premier à Rudy Gobert, quitte à remettre en cause son statut de défenseur de l’année. Des critiques peu appréciées sur Internet, vu que Utah s’est facilement imposé.
Mais derrière, c’est Anthony Edwards qui a décidé d’en remettre une couche. Personne n’a vraiment compris ce discours et cette agressivité, d’autant que Gobert n’avait rien demandé. Au final, le pivot a répondu sur le parquet, avec une énorme performance contre les Sixers.
Rudy Gobert répond après les nombreuses critiques !
Contre les Sixers, le pivot français a fait le show, notamment dans la raquette (revoir sa perf’ ici). Mais il ne s’est pas arrêté en si bon chemin, surtout après le match. Devant les journalistes, l’intéressé n’a pas échappé aux questions concernant les critiques des Wolves, et sa réponse est cinglante.
Rudy Gobert to @sportsiren postgame
— Ben Dowsett (@Ben_Dowsett) December 10, 2021
« I’m motivated every night. People like to take shots at me for no reason. It’s funny because I never take shots at anyone…When you’re the best in the world at something, people become insecure. »
Je suis motivé tous les soirs. Les gens aiment bien me tacler pour aucune raison. C’est amusant car je ne cherche jamais à tacler quelqu’un moi. Quand tu es le meilleur du monde à quelque chose, certaines personnes perdent confiance en elles.
C’est dit, surtout pour Beverley, qui espérait un jour dans sa carrière remporter le trophée de défenseur de l’année. Un privilège déjà accordé à Gobert, qui apporte tous les soirs de ce côté du parquet. Quant à Edwards, Rudy n’a pas oublié non plus de répondre :
C’est plus amusant qu’autre chose, mais ça fait partie du jeu. Je reste dans mon coin, je ne cherche pas à tacler qui que ce soit.
Plutôt que de tomber dans la surenchère, Rudy Gobert choisit la réponse classe. C’est bien joué de la part du pivot, pas touché par les critiques de Beverley et Edwards. On surveillera quand même les retrouvailles.
