Être une superstar de la ligue a ses avantages, notamment celui d’obtenir de traitements de faveur de la part d’une franchise. Pour les autres, c’est toutefois plus compliqué… Un vétéran de la ligue a notamment fait une analogie très intéressante sur le sujet récemment, citant entre autres Kevin Durant.
Si Kawhi Leonard est évidemment le grand absent du côté des Clippers, un autre joueur important manque à l’appel : Serge Ibaka. L’intérieur n’a disputé que deux matchs cette saison, pour moins de 14 minutes. Il faut dire que le Congolais revient de près de six mois d’absence, lui qui a dû être opéré du dos l’an passé. Pas évident de jouer tout court dans ces conditions.
Pour récupérer du temps de jeu, l’ancien d’OKC n’a pas hésité à évoluer en G-League, un choix assez rare dans le cas d’un joueur de renom. Cependant, à en croire l’intéressé, cela n’était que naturel à ses yeux. Interrogé en conférence de presse, il ainsi expliqué que contrairement aux superstars de la ligue, il n’avait d’autre choix que de refaire ses preuves afin de renfiler la tenue des Angelinos. Les mots sont forts :
Serge Ibaka explique son come-back en G-League
“If I’m fucking Kevin Durant, I can sit out 2 years and come back, I will play. If you’re Serge Ibaka, you have to work your way. Nobdy’s gonna give you shit. It’s been like this since my 1st day in the league.”
— Tomer Azarly (@TomerAzarly) November 17, 2021
Serge Ibaka on asking to play in the G-League & work his way back. pic.twitter.com/CRlMAOCYkr
Si vous êtes Kawhi, Kevin Durant ou Stephen Curry, ce genre de gars peut rester assis pendant trois ans et ils vont revenir, ils vont leur donner des minutes. Ils vont essayer de leur donner confiance. Si vous êtes l’un de ces gars-là, vous pouvez rester. Mais si vous n’êtes pas l’un de ces gars, l’un de ces noms, vous devez parfois travailler pour vous-même afin de retrouver votre confiance, car personne ne vous la donnera.
Si je suis Kevin putain de Durant, je peux avoir ce privilège d’aller m’asseoir pendant deux ans et revenir, car j’obtiendra du temps de jeu quoi qu’il arrive. Si vous êtes Serge Ibaka en revanche, vous devez au contraire faire votre chemin jusqu’au bout. Personne ne va vous donner quoi que ce soit. C’est comme ça depuis mon premier jour dans la ligue et ça ne changera pas.
Vétéran respecté au sein de la grande ligue, Iblocka n’est toutefois plus le monstre défensif qu’il était au début des années 2010. Le champion 2019 a vu en plus le jeune Isaiah Hartenstein livrer de belles prestations ces derniers temps, signe que la rotation a changé en son absence. Sa blessure arrivant en plus en fin de carrière, il y a de quoi s’inquiéter sur sa viabilité. À lui de montrer qu’il en a encore sous le capot.
Srege Ibaka se montre honnête sur le quotidien de la plupart des joueurs NBA, pour qui le combat est presque perpétuel. L’occasion de rappeler qu’il est tout sauf évident de jouer longtemps dans la grande ligue.