Draftés presque en même temps en NBA, Rudy Gobert et Evan Fournier se connaissent cependant depuis bien plus longtemps que ça. Leurs rapports remontent en effet à une quinzaine d’années ! L’arrière a d’ailleurs partagé quelques-uns de ses vieux souvenirs sur le DPOY, récemment.
En huit ans sur les parquets américains, Rudy Gobert est parvenu à se hisser au rang de star de la balle orange. S’il n’a pas encore connus de vrais succès collectifs, le pivot compte déjà trois titres de Défenseur de l’Année, des capes de All-Star et est considéré comme l’un des meilleurs de la ligue à son poste. Pas mal pour un garçon originaire de Saint-Quentin !
Or, si le Tricolore est connu pour être un énorme bosseur, c’est aussi parce qu’il n’a pas forcément eu le même talent que d’autres au moment de commencer à jouer au basket-ball. Celui qui en parle le mieux est Evan Fournier, qui a récemment été interviewé par The Ringer. Au cours de l’entretien, le néo-Knick est revenu sur sa relation avec Gobzilla, et a partagé des souvenirs d’il y a très longtemps sur l’intérieur :
Evan Fournier sur Rudy Gobert : « C’était un bébé »
Eh bien, Rudy, c’est un retardataire. Il jouait au poste d’arrière à ses débuts, mais il n’était pas très bon. Il n’était pas très doué. Physiquement, il n’était pas du tout prêt à jouer. Il était encore en pleine croissance, à l’époque. Il n’avait pas de muscles. C’était un bébé.
Comme un Anthony Davis par exemple, Gobert a commencé sur les postes dans le backcourt, avant de subir une énorme poussée de croissance. Avant cela, il subissait toutefois régulièrement les moqueries de ses camarades. Fournier, qui le connaît depuis qu’ils ont 13 ans, n’a toutefois jamais agi de la sorte, ce qui s’est avéré déterminant :
Une des raisons pour lesquelles lui et moi sommes très proches, c’est que je ne l’ai jamais emmerdé.
Quand on voit The Stifle Tower pointer aujourd’hui à 2m18, on se dit que More Champagne a plutôt bien fait ! Blague à part, le lien qu’ont tissé les deux hommes est plus que visible, notamment en Équipe de France. Après avoir appris aux côtés de Tony Parker et Boris Diaw, ce sont désormais eux qui sont les patrons de la sélection nationale, d’autant que le parcours de Nicolas Batum touchera bientôt à sa fin. Il est donc essentiel qu’ils s’entendent, ce qui est tout à fait le cas.
Pour autant, cela ne veut pas dire qu’ils vont se faire de cadeaux cette année, en NBA. Après avoir échoué au second tour face aux Clippers, Rudy veut faire mieux en 2021-22 avec le Jazz. Quant à Vavane, il compte bien jouer des coudes à l’Est avec New York et enfin faire une grosse campagne de playoffs. Les deux affrontements entre leurs franchises (8 février et 21 mars 2022) vont donc valoir le coup d’œil.
La relation entre Rudy et Evan est touchante et on espère bien qu’elle perdurera encore de nombreuses années. Ensemble, ils peuvent mener la France vers une très grande ère de basket-ball !