Malgré des stats insolentes depuis des années, James Harden reste parmi les joueurs au style de jeu et à la personnalité clivants dans la planète NBA. C’est d’ailleurs pour cette particularité qu’un gros nom de la conférence Ouest s’est insurgé au sujet du Barbu.
Pas facile de mettre tout le monde d’accord sur son image, lorsque ce sont des millions de personnes qui vous scrutent jour après jour depuis plus de 10 ans. Arrivé en 2009 sur les parquets NBA, James Harden s’y est depuis forgé une réputation des plus contrastées. Véritablement adulé par ses nombreux fans, considérablement haï par ses détracteurs, l’arrière des Nets doit composer avec ces deux clans à chacune de ses apparitions.
Compte tenu de sa personnalité plutôt détachée et de sa nature de bon vivant, il parvient néanmoins à faire fi des innombrables critiques qu’il reçoit, que ce soit sur son jeu ou ses prestations. Une force de caractère qu’a récemment évoquée Karl-Anthony Towns, durant son apparition dans The Courage And Nadeshot Show. Le pivot des Wolves s’est ainsi épanché sur le quotidien des stars de la ligue sur les réseaux sociaux.
En tant que sportif parmi les plus reconnus dans le monde, si vous sortez un match en-dessous de vos standards, vous recevez des « Il est nul, il est nul ». Mais les gens oublient que vous avez mis 40 points sur les cinq rencontres précédentes. Il suffit que vous en mettiez 16 la fois d’après, pour qu’ils disent « Il est à jeter ». C’est ça, d’être un joueur NBA.
Une fois que les fans ont une opinion sur vous, c’est fini. Ils ne voudront plus la changer. Ils ne veulent plus rien entendre d’autre. Ils sont là, genre, « Non, je suis la personne la plus intelligente du monde. Ce que je dis est vrai. Je vais le mettre sur Twitter ! »
KAT a par la suite pris l’exemple d’Harden, pour illustrer le détournement de la réalité qui peut parfois être trouvé sur le web.
Prenez l’exemple de James Harden. Ils parlent tout le temps de ses performances en playoffs. Donnez-moi un seul argument qui vous permet de penser qu’il est nul (dans ce contexte). Montrez-moi des preuves statistiques qui vous laissent penser ça. « Euh, je n’ai pas besoin d’en montrer, je le sais, c’est tout. Je regarde du basket tous les jours. »
Les témoignages de la sorte ne sont en effet pas rares sur la toile, bien qu’ils ne soient pas forcément fondés. C’est en tout cas ce qu’estime le big man de Minnesota.
Laissez-moi vous exposer les faits. Il tourne à 31.6 points de moyenne en playoffs. Il est létal, et il a tout fait pour porter ses équipes jusqu’en Finales. Et vous allez me dire que le gars a eu du mal ?
Lassé de voir James Harden traîné dans la boue pour son bilan en playoffs, Karl-Anthony Towns a souhaité mettre tout le monde d’accord. Il en faudra malheureusement bien plus pour convaincre les haters du MVP 2018.