Déjà élu Meilleur Joueur et Meilleur Défenseur en NBA, Giannis Antetokounmpo a désormais aussi la réussite collective pour lui. Ayant été élu MVP des Finales au passage, l’intérieur des Bucks s’inscrit un peu plus dans l’histoire de la ligue. Il a même rejoint un club absolument incroyable, dont il n’est que le troisième membre !
Huit ans après sa Draft, Giannis Antetokounmpo y est enfin parvenu. Auteur d’une performance historique lors du Game 6, le Grec a offert le titre à Milwaukee au bout de six matchs face aux Suns. Des Finales que The Alphabet termine avec des statistiques délirantes : plus de 35 points, 13 rebonds, 5 passes et près de deux contres par match… Hallucinant, qu’on vous dit.
Au passage, l’intérieur finit donc MVP des Finales et commence à sérieusement garnir son armoire à trophées. En l’espace de trois ans, The Greek Freak aura réussi à être élu MVP (deux fois), Défenseur de l’Année et donc MVP des Finales. Pour vous donner une idée à quel point c’est incroyable, sachez qu’il rejoint un club ultra-sélect des joueurs ayant cumulé ces trois titres ! Et il se retrouve en majestueuse compagnie !
Giannis is 1 of 3. pic.twitter.com/5WNkgEZoeR
— SportsCenter (@SportsCenter) July 22, 2021
Hakeem Olajuwon et Michael Jordan, voici donc les légendes qui accompagnent Giannis. Juste deux des 15 meilleurs joueurs de l’histoire, donc ! Cela montre aussi à quel point remporter toutes ces distinctions reste exceptionnel. Le seul à s’en être réellement approché est Tim Duncan, qui n’a jamais été DPOY malgré un niveau défensif monstrueux. Quant à Bill Russell, le MVP des Finales ne fut intronisé que lors de sa dernière saison, et sera remporté par Jerry West. Le trophée du Défenseur de l’Année ne fut lui décerné qu’à partir de la saison 1982-83…
Notons aussi que le n°34 ouvre un club à lui seul, puisqu’il fut également élu MIP en 2017. Aucun autre athlète NBA n’a remporté ces quatre récompenses au cours d’une carrière. En fait, Giannis pourrait bien tenter un petit challenge dans quelques années, et tenter d’obtenir celui de meilleur Sixième Homme ! Typiquement le genre de défi qui le tenterait, d’ailleurs.
Blague à part, si beaucoup de monde le critique pour son jeu offensif (y compris parmi ses pairs), le Buck n’a désormais plus rien à prouver à personne. D’ores et déjà parmi les joueurs les plus polyvalents de l’histoire, il a également montré que resté attaché au petit marché qu’est sa franchise ne l’a pas desservi individuellement comme collectivement. Un succès à la old-school qui aura ravi les plus nostalgiques d’entre nous.
Non content d’être sur le toit du monde, Giannis en profite pour entrer dans un club absolument all-time. On peut parler d’une semaine réussie pour l’intéressé !