Pour sa deuxième apparition sur les parquets en match amical, la sélection américaine a de nouveau enregistré une défaite ce lundi, face à l’Australie. Déjà vaincu par le Nigeria, le groupe de Gregg Popovich vient de signer une statistique des plus ridicules.
Compte tenu de la composition du roster, ses premiers pas devaient s’apparenter à une promenade de santé. Mais parce que la renommée et le talent individuel ne font pas tout dans le basket, Team USA éprouve toutes les peines du monde dans sa préparation pour les Jeux olympiques. La preuve en chiffres, avec deux défaites sur ses deux matchs d’exhibition.
Déjà surprises par le Nigéria le weekend dernier, les troupes de Gregg Popovich ont une nouvelle fois été incapables de l’emporter face à l’Australie, ce lundi (83-91). Dans le même temps, Kevin Durant subit encore les moqueries du web suite à un énième contre essuyé. C’est plus largement tout l’effectif qui mériterait ce traitement, au vu de sa triste forme… jamais aperçue dans l’histoire récente de la sélection américaine.
Professionals started playing for Team USA in 1992:
— ESPN Stats & Info (@ESPNStatsInfo) July 13, 2021
July 21, 1992-July 9, 2021: 10,581 days, 2 exhibition losses
July 10-July 12, 2021: 3 days, 2 exhibition losses pic.twitter.com/nS7iGQ3KRl
Team USA a commencé a sélectionner des joueurs professionnels en 1992 :
Du 21 juillet 1992 au 9 juillet 2021 : 10.581 jours, 2 défaites en amical
Du 10 au 12 juillet 2021 : 3 jours, 2 défaites en amical
Un contraste qui a de quoi surprendre, au vu des noms qui composent le groupe US, même à l’heure actuelle. Malgré les absences de Devin Booker et Jrue Holiday – qui rejoindront l’équipe à l’issue des Finales NBA, leurs partenaires disposent a priori d’un niveau suffisant pour disposer des Nigérians et des Australiens. La fluidité n’est cependant pas au rendez-vous.
Incapables de se montrer efficaces dans le clutch, les équipiers de Damian Lillard semblent qui plus est avoir du mal à s’habituer à l’arbitrage FIBA. Ils vont donc rapidement devoir afficher un meilleur visage dans ces deux compartiments, sous peine de vivre une désillusion similaire, voire encore plus importante et douloureuse que lors de la Coupe du monde 2019.
En l’espace de 3 jours, Team USA a donc essuyé autant de revers que dans ses 19 ans de vie avec des joueurs pros. L’heure n’est pas encore à l’alerte dans les rangs américains, mais la crise couve déjà.