Malgré la déroute subie au premier tour des playoffs, les Lakers restent une destination attractive en NBA. Un jeune talent espère d’ailleurs obtenir une place dans l’effectif angelino, grâce à sa rage de vaincre.
L’échec de cette année, ne devrait pas modifier les plans effectués pour la saison prochaine. Incapables de confirmer leur sacre de champion de l’an dernier avec un nouveau titre, les Lakers re-tenteront à coup sûr leur chance lors du prochain exercice. Avant cela, les dirigeants de la franchise apporteront du sang neuf dans le roster.
Cela devrait évidemment passer par des signatures d’agents libres, voire des trades, mais aussi par une sélection lors de la prochaine Draft. Contrairement à 2020, les Purple & Gold disposent en effet d’un pick, et étudient les profils de plusieurs prospects. Parmi eux : Jason Preston, star de la fac d’Ohio. Après son workout avec LA, ce dernier a livré son gros objectif, rapporté par Christian Rivas de Silver Screen & Roll.
Je veux montrer que je suis un winner. Qu’importe où j’irai, on gagnera. C’est tout ce qui m’importe. Je ne fais pas attention aux stats individuelles, ou au nombre de points que j’inscris. Mon but, c’est de gagner le match. J’ai le sentiment que toutes les équipes doivent chercher un winner, un leader et un gars qui implique les autres. Ce sera fun de jouer avec un joueur comme ça.
Cette soif de victoire, Preston l’a développée au fil d’un cursus de lycéen singulier. Senior d’1m82 et de 63 kilos, l’arrière n’affichait clairement pas un gabarit de futur joueur NBA. Sa moyenne de 2 points par match ne laissait pas plus entrevoir un avenir radieux. Pourtant, par un concours de circonstances invraisemblable, il a fait son chemin jusqu’à la Draft.
Parti pour rejoindre une université en tant que simple étudiant, le natif d’Orlando, après un passage remarqué sur le circuit AAU, se retrouve finalement convaincu par un coach de rejoindre une prépa. Il y intègre l’équipe D, soit la plus faible des quatre qu’elle contient. Mais son talent va progressivement le conduire jusqu’à l’équipe A.
Persuadé de pouvoir faire du basket sa vie, Preston décide alors de s’accrocher à son rêve. Il réalise lui-même une mixtape de ses actions, et la poste sur Twitter, en espérant capter l’attention d’un recruteur. Bingo. Quelques jours après son post, les facs de Longwood et d’Ohio lui transmettent des offres pour rejoindre leur effectif.
C’est finalement pour les Bobcats qu’il choisit d’évoluer, sans pour autant que cela lui offre la visibilité escomptée. Tandis que son équipe enchaine les défaites, Preston monte progressivement en puissance, et conclut sa saison sophomore avec des stats de 16.8 points, 7.4 passes et 6.4 rebonds. C’est cependant bien son exercice junior qui va lui permettre de se révéler.
Leader du groupe de Jeff Boals, il mène les siens jusqu’au tournoi NCAA, et joue un grand rôle dans l’upset affligé aux Virginia Cavaliers lors du premier tour. Annoncé au mieux comme 2nd round pick dans les mock drafts, il espère désormais avoir su prouver aux franchises NBA qu’il méritait sa place dans la cour des grands.
Prospect des plus intrigants, Jason Preston aura-t-il su convaincre les Lakers de lui réserver leur 22ème choix ? Ces derniers ne peuvent en tout cas pas lui reprocher un manque d’ambition.