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Sujet de toutes les discussions depuis sa sortie des playoffs avec les honneurs, Kevin Durant reçoit des avis divergents quant à son statut dans la ligue. Mais quand certains en font le futur visage de la NBA, un journaliste affirme qu’il n’a jamais été… un simple franchise player.
Que les propos soient élogieux ou non, faire en sorte de voir son nom se retrouver sur toutes les lèvres dans la communauté NBA requiert de sacrés exploits. C’est justement ce qu’est parvenu à faire Kevin Durant, suite à sa série épique livrée face aux Bucks. Éliminé avec ses Nets, il n’en reste pas moins le centre de l’attention depuis quelques jours.
Les témoignages d’admiration à son égard se multiplient, à l’image de celui de Magic Johnson. Pour le mythique meneur des Lakers, le voir devenir le visage de la ligue ne serait qu’une question de temps. Une affirmation loin de faire consensus dans la sphère médiatique. Colin Cowherd, dans son show The Herd, a par exemple livré une toute autre opinion. À ses yeux, KD n’a tout simplement jamais eu… les clés d’une franchise dans sa carrière.
Sur les trois étapes de Kevin Durant dans la ligue, je dirais qu’il n’a jamais été le visage d’une équipe ! À Oklahoma City, d’où venait sa frustration ? Le management avait pris le parti de Westbrook. Kevin était frustré vis-à-vis du coach et du GM, parce qu’ils ne confrontaient pas Westbrook, avec qui il était très difficile de jouer. À un moment, Kevin était surnommé « M. Non-Fiable ». Westbrook était plus populaire.
Un premier retour en arrière qui ne manquera déjà pas de faire débat. Malgré tout le talent de Russell Westbrook, en faire le leader d’OKC en lieu et place de Durant durant leur période commune peut paraitre culotté. Le Slim Reaper ayant notamment obtenu son titre de MVP en 2014. Le palmarès individuel ne semble cependant pas influencer le journaliste de Fox Sports, au vu du bilan qu’il dresse de son passage aux Warriors.
Puis il est allé à Golden State, et il était le meilleur joueur de la franchise et a fini MVP des Finales. Mais la culture était basée autour de Steph. Steph représente la Bay Area, c’était l’équipe de Steph.
Cette fois-ci, l’analyste risque de trouver plus de soutiens avec cette déclaration. Stephen Curry, de par son plus long passif et sa notoriété dans la Baie, représentait un sérieux « rival » pour le statut de franchise player.
Vient enfin le dernier point de chute de Durantula, à savoir Brooklyn. Et là encore, Cowherd estime que ce dernier s’est fait volé la vedette par une autre star, à l’impact supérieur selon lui.
Puis il est allé à Brooklyn. Ok, c’est son équipe. En fait, pas vraiment. Ça a été son équipe sur les deux dernières semaines, mais sur la saison régulière, la meilleure période des Nets a eu lieu quand Kyrie s’est blessé, et quand Harden a pris les choses en main. À ce moment-là, on s’est dit dans cette émission : « Attendez, Harden est un joueur précieux. »
Arrivé en janvier dans la Big Apple, James Harden aurait donc volé l’étiquette promise à son ancien coéquipier au Thunder. Trois exemples discutables, qui poussent quoi qu’il en soit Cowherd au bilan suivant.
C’est difficile d’être le visage de la ligue, quand à trois reprises, vous n’avez pas nécessairement été le visage de votre propre équipe. On fait toujours cette erreur. On prend les joueurs brillamment talentueux pour les visages de quelque chose. Et Kevin Durant est le scoreur le plus talentueux et brillant de ce sport.
Pour Colin Cowherd, le niveau monstrueux de Kevin Durant n’en ferait pas forcément un futur représentant numéro 1 de la ligue. Il n’en fait d’après lui même pas un franchise player. Osé.
