Légende vivante du sport, Michael Jordan a eu une exceptionnelle carrière en NBA. Celle-ci regorge logiquement d’histoires totalement folles sur l’ancien joueur. La dernière en date tourne autour d’une feuille de stats inconnue de tous, que His Airness consultait pendant chaque rencontre.
Rares sont ceux ayant atteint un statut similaire à celui de Michael Jordan. Si l’arrière y est parvenu par ses performances, ce fut aussi grâce à l’aura qui l’a entouré, et l’image qui émanait de lui. Celle d’un champion incontesté de la balle orange, prêt à faire n’importe quoi pour faire gagner sa franchise de Chicago.
Les histoires à son sujet sont donc légion, surtout quand on a été aussi proche de lui que Tim Grover. Invité sur l’émission Chasing Excellence, celui qui fut le coach personnel du sextuple champion a notamment partagé une anecdote assez folle sur Mike. Selon Grover, il aurait ainsi eu un rituel bien précis à chaque match, qui incluait une feuille de stats personnalisée :
À la fin du match, il y a la feuille de statistiques que toutes les équipes reçoivent. Elle indique le nombre de minutes jouées, le nombre de points marqués, le nombre de shoots effectués, les rebonds, les passes décisives, les fautes, les lancers francs, et toutes ces choses. Michael avait une deuxième feuille de statistiques. Il avait une feuille de statistiques sur tous les lancers francs qu’il manquait, les fautes qu’il commettait, les ballons qu’il avait perdu, tous les trucs négatifs.
Celle-là, elle est quand même très forte. Non content d’aller se farcir les lignes de chiffres classiques, MJ se concentrait donc surtout sur ce qu’il avait fait de mal au cours de la rencontre. Grover l’a d’ailleurs interrogé lui-même sur ce qui le poussait à agir ainsi. La réponse du n°23 fut à la hauteur de sa greatness :
Il dit : « Je suis censé marquer des points, je suis censé prendre des rebonds, je suis censé rendre mes coéquipiers meilleurs. Je ne veux pas être reconnu pour les choses que je suis censé faire »… Il dit simplement : « Je ne dois pas perdre la balle. Je ne suis pas censé manquer les lancers francs, je suis censé faire progresser mes coéquipiers. Je dois donc travailler dur et régulièrement sur ces trois choses, et les autres s’amélioreront automatiquement ».
Voilà qui est dit, et même très bien dit. Cette attention du détail est ce qui fait entre autres la marque des plus grands, et Jordan l’avait compris. En montrant l’exemple sur le parquet, en évitant les erreurs bêtes et les mauvais choix, Sa Majesté voulait inspirer et motiver toute une escouade à en faire de même. Une attitude de leader en bonne et due forme, finalement.
Une nouvelle anecdote totalement dingue sur Michael Jordan, qui en ajoute un peu plus à la légende qu’il est devenu au fil des années. Avoir une feuille de stats sur ses propres ratés, voilà quelque chose que l’on n’entend pas tous les jours.