Personnage fantasque s’il en est, Dennis Rodman a mené de bout en bout ou presque une vie hors du commun. Un rythme de vie peu conventionnel qui s’est notamment traduit par des passages en prison. Beaucoup. Vraiment beaucoup.
Le mot qui caractérise le mieux Dennis Rodman, c’est peut-être celui d’excès. Excès dans le bon sens du terme sur les parquets, quand l’ailier-fort gobait les rebonds comme personne et jouait plus dur que n’importe qui. Excès aussi dans le mauvais sens, avec de nombreuses frasques extra-sportives et une santé mentale pas toujours stable.
Happé dans le personnage qu’il s’est construit à Chicago et la célébrité folle qui en a découlé, Rodman a souvent perdu la tête. Ses escapades à Las Vegas en pleines séries de playoffs sont connues de tous, tout comme son sens très développé de la fête.
Cette capacité à organiser d’immenses fêtes où diverses substances circulaient a d’ailleurs conduit l’ancien des Pistons à passer de nombreuses fois par la case prison. Invité de Kevin Hart, le natif du New Jersey a fait une révélation sidérante, face au comédien qui n’en croyait pas ses yeux :
Hart : « Combien de fois es-tu allé en prison ? Donne-nous un ordre d’idées »
Rodman : « Je dirais plus de 100 fois. Ouais, plus de 100 fois. Je faisais tellement de fêtes dans ma maison, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Tout le temps ».
Ce penchant pour les soirées bruyantes et moyennement licites a donc valu à D-Rod un sacré paquet de passages entre quatre murs. Pas de quoi effrayer celui qui a une fois utilisé le centre d’entraînement des Bulls pour assouvir son fantasme sexuel.
Le plus fou dans tout ça, au delà du chiffre évoqué, c’est peut-être que Rodman ait maintenu un niveau de productivité aussi élevé. Alcool ou non, fatigue ou non, l’ancien des Pistons était capable de taper 20 ou 25 rebonds par soir quand il en avait envie. Et tout ça avec une taille de 2m01 « seulement » – pas grand chose pour un big man dans la NBA des années 1990.
Personnage décidément à part, Dennis Rodman fait partie des joueurs NBA qui ont fréquenté assidument les prisons. Heureusement, l’ailier-fort n’a jamais rien fait de grave, au contraire de plusieurs joueurs condamnés à de lourdes peines.