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Loin d’avoir livré son meilleur match offensif face aux Lakers, Rudy Gobert a malgré tout, une fois de plus, énormément contribué dans le secteur défensif pour conduire les siens à la victoire. Il a donc récolté les éloges appuyés d’un de ses adversaires directs sur la rencontre.
Pour la première fois de la saison, et après 56 matchs disputés en tant que titulaire, Rudy Gobert a enfin eu droit à un peu de repos, samedi dernier. Opposée aux Lakers, son équipe a ce jour-là décidé de se passer de ses services… et en a subi les conséquences. Outrageusement dominé dans la peinture (64 points concédés, 38 inscrits), le Jazz a logiquement cédé.
Heureusement, le pivot français était bel et bien de retour pour la revanche entre les deux escouades, lundi. Et comme par hasard, le rapport de force s’est drastiquement inversé. De nouveau dominant à l’intérieur (52 points inscrits, 36 concédés), Utah a ainsi retrouvé le chemin de la victoire (111-97). Et la franchise le doit en grande partie à la fraicheur du Frenchie selon Andre Drummond, via Lakers Nation.
Ces gars avaient été mis au frais, donc ils avaient beaucoup d’énergie. Je pense qu’en ce qui nous concerne, on ne peut pas se permettre de démarrer comme ça, parce qu’après, c’est difficile de se battre pour revenir au score dans ce genre de matchs.
En plus de Gobert, Quin Snyder pouvait de nouveau s’appuyer sur Mike Conley et Derrick Favors. Trois renforts de choix pour le coach de Salt Lake City, et qui ont tous eu un certain rôle à jouer dans le succès obtenu sur le parquet du Staples Center. Mais pour Drummond, limité 8 petits points et à un vilain 3/12 au tir, c’est bien le big man tricolore qui mérite du crédit pour son impact défensif caractéristique.
J’ai raté des tirs. Le problème était tout simplement là. Évidemment, c’est un excellent joueur, et aussi un excellent défenseur. Il est capable d’altérer les tirs de ses adversaires, y compris les miens. Sa présence dans la peinture est toujours palpable. Ça ne m’empêche pas d’essayer d’attaquer sur lui à chaque possession.
Effectivement, le Big Penguin ne s’est pas privé de tenter sa chance face à son adversaire direct, comme en témoigne son nombre de tentatives sur la rencontre. Néanmoins, son adresse finale (25% au tir) illustre bien la dissuasion qu’apporte Gobzilla. Drummond a même été aperçu en train de tenter à plusieurs reprises… des floaters – pas vraiment son arme favorite – pour éviter de subir la loi de son homologue. En vain.
Gobert has Drummond so shook that he’s now exclusively trying floaters. But here Rudy still swats it, sending Drummond to the ground, literally crawling across the floor to get up. Complete & utter dominance. pic.twitter.com/HNvMaTA5Lt
— Jake Lee (@JakeRexLee) April 20, 2021
À cette intimidation devant son arceau, Gobert a également su ajouter une contribution offensive. Il a ainsi inscrit 5 de ses 7 shoots sur la partie, terminant cette dernière avec 14 points, 10 rebonds et 2 contres. Une ligne de stats plutôt sobre pour lui, mais qui lui a malgré tout permis de recevoir les compliments du coach angelino, Frank Vogel.
Gobert est un joueur qui fait la différence. C’est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, mais j’ai quand même trouvé que Drum avait eu des bons tirs à l’intérieur. J’ai trouvé qu’il avait bien utilisé sa puissance face à lui. Il a raté des tirs qu’il met en temps normal, mais Rudy Gobert reste un joueur qui fait la différence pour cette équipe.
Si les Lakers, et notamment Andre Drummond, ont su profité de l’absence de Rudy Gobert pour prendre le dessus sur le Jazz il y a quelques jours, ils ont vite déchanté à son retour. Une influence digne d’un Défenseur de l’Année, pas vrai Ben Simmons ?
