Passé par les Lakers de 2011 à 2013, Darius Morris fait aujourd’hui l’objet de graves accusations de violences conjugales de la part de son ex-petite amie, Kristen Evangeline. Attention, les images et récits apportés par cette dernière peuvent choquer, mais ce genre de fait divers ne doit pas être passé sous silence.
Les amateurs de la Jeep ELITE ont encore un souvenir frais de lui dans leur mémoire. Auteur d’une pige réussie de quelques semaines à Gravelines-Dunkerque en 2020, Darius Morris pouvait alors faire valoir son CV d’ancien joueur NBA. Désormais, il devrait avoir du mal à trouver un nouvel employeur au vu des allégations détestables émises à son égard.
Il y a un an, la compagne de l’ancien arrière des Lakers, Kristen Evangeline, avait déjà fait les gros titres en rapportant les violences conjugales que ce dernier lui aurait fait subir. Elle était par la suite revenue sur ses propos, affirmant avoir inventé de toutes pièces cette histoire. Cependant, le poids de ce mensonge s’est visiblement révélé trop lourd à porter pour elle.
Ce mardi, la jeune femme a ainsi réitéré ses accusations à l’encontre de Morris sur son compte Instagram, et cette fois, elle déballe tout. Dans un récit long de plusieurs pages, elle raconte les nombreux épisodes d’agression dont elle a été la victime, le tout avec des propos on ne peut plus imagés. Une mise en garde se doit donc d’être apportée pour les publics les plus sensibles avant de poursuivre la lecture.
L’an dernier, le 18 avril, il a failli emporter ma vie. Pendant que je lui achetais la bouteille d’alcool qu’il avait demandée, il s’est mis à consommer de la coke. Je suis rentrée à la maison, et il m’a donné son téléphone déverrouillé, où figurait un message d’une fille avec qui il m’avait trompée. J’étais tellement perdue. Je lui ai demandé de partir. (…)
Il m’a tabassé, a couvert ma bouche et mon nez jusqu’à ce que des vaisseaux sanguins éclatent sous la peau de mon visage. Il m’a frappé au visage contre mon sol en ciment, et m’a cassé une dent. Il m’a frappé avec ses poings et ses pieds pendant des heures. Tout ça parce que j’avais vu qu’il m’avait trompée, menti, et que je lui avais demandé de partir de chez moi. (…)
Il m’a battu pendant des heures. Puis il s’est énervé parce que je ne lui avais rien préparé à manger. Il m’a forcé à avoir des relations sexuelles avec lui. Puis il s’est endormi. Je l’ai fait arrêter par la police. Ensuite, il est revenu, et je l’ai laissé revenir parce qu’on était en confinement. Il a ré-essayé de m’agresser à 3 reprises. Mes voisins m’ont sauvée.
Une version simplement raccourcie de son témoignage, mais qui permet de comprendre l’épreuve terrible que Kristen Avangeline a dû traverser. De manière à illustrer un peu plus son discours, la victime a également révélé au grand jour des images et vidéos desdites violences. Avertissement là encore, la sensibilité des plus fragiles peut être mise à rude épreuve.
Compte tenu des détails et preuves visuelles apportées par l’ancienne petite amie de Darius Morris, celui-ci aura du mal à échapper à la case prison. L’occasion de rappeler que ce genre de comportements odieux doit sans relâche être dénoncé, et que le moindre signe pouvant s’y rapporter doit être reporté au numéro dédié en France, le 3919.
La balle est dorénavant dans le camp de la justice américaine, qui va devoir trancher sur le cas de Darius Morris. Kristen Evangeline, elle, tente enfin de se libérer du fardeau qu’elle porte depuis des années, et de faire figure d’exemple pour les personnes victimes d’actes de cruauté similaires.