Ces dernières années, l’avènement des superteams a bouleversé la NBA. Désormais, certaines stars n’hésitent plus à se retrouver dans une même franchise pour tout rafler, et les Nets en sont le dernier exemple criant en date. Une mode qui a fait sortir un analyste de ses gonds…
Les récentes arrivées de Blake Griffin et LaMarcus Aldridge à Brooklyn ont pris les fans par surprise. Dans un vestiaire qui ne manquait pas de superstars, deux autres joueurs confirmés sont venus s’ajouter au roster, ce qui a rendu furieux le consultant star d’ESPN, Stephen A Smith, pour qui la compétition perd en intérêt quand les stars se rejoignent.
Ce dernier a profité de l’occasion pour soulever un problème beaucoup plus large, qui gangrènerait la ligue selon lui. Face à son collègue de débat, Max Kellerman, Stephen A. a longuement critiqué les stars actuelles, et leur tendance à éviter la confrontation et les rivalités sur le terrain :
Ils ont perdu de vue la perspective des fans, ils ont oublié ce qu’était le basket. Au bout d’un moment, au basket, c’est toi contre moi. Même s’il y a des autres joueurs autour, c’est toi contre moi. Et beaucoup de joueurs veulent mettre cet aspect de côté, ils ne veulent plus de ça et nous privent de ça.
Un jour en conférence de presse, on a dit à Michael Jordan que quelqu’un avait dit quelque chose sur lui, il a dit : « ok », il s’est levé et il est parti. Avant de sortir, il s’est retourné, et il a dit : « Qui a dit ça déjà ? » Et là tout le monde s’est dit « Ok, ça va chauffer ».
En bref, SAS regrette le bon temps où les stars se rentraient dans le lard sans état d’âme, et cherchaient à se battre et à montrer qu’ils dominaient leurs rivaux plutôt qu’à s’associer. Mais malheureusement pour le polémiste, cette bataille semble perdue, et ce pour un long moment…
Stephen A. Smith appartient à l’époque de Michael Jordan, Larry Bird et consorts, ou battre l’adversaire était plus important que tout, y compris s’associer pour des bagues. Mais les temps ont changé, et il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de l’accepter…