Arme de destruction massive, LeBron James n’a pas besoin de motivation supplémentaire pour carboniser une équipe à lui seul. Il faut croire que la copine de Chris Bosh n’avait pas encore reçu le mémo en 2008, puisqu’elle a provoqué l’éruption du King face aux Raptors.
Star avant même de débarquer en NBA, LeBron James a toujours eu l’habitude de devoir composer avec la haine des fans rivaux. Redouté par ces derniers depuis le plus jeune âge, il a pu régulièrement voir les spectateurs des salles adverses tenter de le décontenancer via une petite séance de trash-talking.
Cela était notamment le cas durant son passage au Heat, qui constitue sans doute la période où il devait affronter le plus grand nombre de haters. Le connaissant, ses coéquipiers savaient cependant que cette technique avait plutôt tendance… à surmotiver la bête. Chris Bosh en avait parfaitement conscience, lui qui en avait subi les conséquences quelques années plus tôt.
Avant qu’ils ne se réunissent à Miami, l’intérieur et LBJ se sont souvent affrontés dans des joutes de la conférence Est. Pendant que le King jouait le titre avec Cleveland, Bosh tentait de jouer les trouble-fête avec Toronto. Il a d’ailleurs bien failli honorer ce statut le 6 janvier 2008, tandis que sa franchise comptait 13 points d’avance sur les Cavaliers à l’issue du 3ème QT.
Dans un Air Canada Center chauffé à blanc, les locaux ont rapidement pris les devants, profitant d’une soirée sans de LeBron. La star des Cavs débute en effet la dernière période avec seulement 15 points, à 6/19 au tir. Autant dire qu’au vu de cette piètre performance individuelle, couplée à l’écart qui sépare les deux équipes, la rencontre semble pliée.
C’était sans compter sur… la petite amie de CB4. Assise sur le bord du terrain, celle-ci profite des déboires traversés par le Chosen One pour dévoiler ses talents de trash-talkeuses. Un moyen parfait pour éveiller la fureur de sa cible. Durant les 12 dernières minutes, Bron détruit quasiment à lui seul les Raps.
Piqué dans son orgueil, il inscrit la bagatelle de 24 points, 7 de ses 9 tirs dont 4 à 3 points, ainsi que 6 lancers francs pour offrir la victoire aux siens. Avant de rejoindre les vestiaires, il n’oublie pas de rappeler la culpabilité de la jeune femme avec trois petits mots.
C’est ta faute ! C’est ta faute !
Le contraste entre son sourire narquois, et le visage fermé, voire rancunier de Bosh à 10 secondes du buzzer final est quant à lui resté dans la postérité. Il faut dire qu’après avoir vu son futur partenaire au Heat planter 50 points sur sa tête 3 ans plus tôt, le big man avait de quoi en vouloir grandement à sa compagne.
Moralité de l’histoire : LeBron James est comme le feu. Mieux vaut ne pas trop jouer avec lui, sous peine de ressortir avec quelques brûlures bien douloureuses.