Alors que la mode des « fils de » se répand dans le sillage de Bronny James, Zaire Wade, Scotty Pippen et consorts, les rejetons de Michael Jordan n’ont jamais vraiment brillé. Focus sur le parcours contrasté de Marcus et Jeffrey, les deux fils de Sa Majesté.
Tim Hardaway Jr et Cole Anthony en sont de beaux exemples en attendant la génération suivante : avoir un papa joueur NBA peut aider à accéder à son tour à la grande ligue. Parmi les « fils de » dans les starting blocks, on pense évidemment à Scotty Pippen Jr, qui cartonne actuellement avec sa fac. Une fierté pour papa Scottie, fierté que son acolyte de toujours… n’a jamais eue.
Ce n’est pas pourtant faute d’avoir essayé. Comme une évidence, Michael Jordan a poussé ses enfants à tenter l’aventure basket, distillant de précieux conseils. Mais malgré la bonne volonté de tout le monde, le constat est plutôt médiocre à l’heure du bilan…
Jeffrey Jordan
Aîné de MJ, Jeffrey est né en 1988. Premier rejeton du mythique numéro 23 à grandir, il a reçu beaucoup d’attention dès son passage en high school, malgré des performances en dents de scie. 3 matchs de son lycée ont ainsi été diffusés sur ESPN. Voici ce qu’il donnait sur un parquet à l’époque :
Par la suite, Jordan a signé à l’Université d’Illinois, dans la relevée conférence Big Ten. En 3 ans là-bas, il a beaucoup peiné à trouver du temps de jeu et des statistiques, la preuve :
A l’été 2010, Jeffrey décide donc de rejoindre la fac UCF en Floride (où Tacko Fall passera quelques années plus tard), avec le même insuccès. Il tourne à 2.7 points de moyenne pour son ultime saison à la fac, et raccroche définitivement les sneakers. Marié depuis 2019, il est désormais cadre chez… Jordan Brand.
Marcus Jordan
Né en 1990, deux ans après son grand frère, Marcus a immédiatement démontré un potentiel plus intéressant. D’abord dans le même lycée que Jeffrey, où leur duo sophomore-senior a mené l’équipe à sa meilleure saison all-time, Marcus s’est ensuite transféré à une école plus prestigieuse de Chicago. A sa sortie de high school, il n’est pourtant « que » 60ème meilleur arrière du pays, et rejoint la fac d’UCF en 2010, avec son frère.
Si Jeffrey cire le banc, Marcus s’impose immédiatement – de quoi se faire pardonner d’avoir sabordé la fac avec une énorme boulette… Il inscrit 8 points de moyenne pour sa première saison, puis monte à 15.2 unités lors de sa seconde !
Malheureusement, une conjonction de facteurs va mettre fin à un rêve de NBA de toutes façons déjà mal embarqué. Outre un manque de talent pour accéder à l’élite, Marcus connait quelques ennuis de justice et comprend que l’heure est venue de se tourner vers d’autres opportunités.
Aujourd’hui, il est le PDG d’un grand magasin de sneakers : The Trophy Room. Il est par ailleurs DJ à ses heures perdues, et vit parfaitement loin des parquets. Au détour de cet article, n’oublions également pas de souligner la belle carrière de Jasmine, la plus grande fille de Michael Jordan. Vous pouvez en découvrir davantage sur elle par ici.
Si Michael Jordan en rêvait, aucun de ses fils n’a pu accéder à la NBA, la marche étant trop haute pour les deux – et assez nettement. Qu’importe, les 2 garçons ont réussi dans les affaires et sont heureux, et c’est bien là l’essentiel.