Dans un match de reprise où son utilisation a été minutieusement controlée, LeBron James a su se distinguer malgré la défaite des Lakers avec un dunk surpuissant devant un Paul George… malin.
C’était bien évidemment l’affiche dont tout le monde rêvait depuis plusieurs semaines. Les Lakers, champions en titre et très déterminés à conserver leur couronne, accueillaient au Staples Center les voisins des Clippers, revanchards comme jamais. Mais après une remise de bagues remplie de sourires, les troupes de Frank Vogel ont rapidement déchanté.
Largués dès le 1er quart-temps avec un +22 en faveur des Clips, LeBron James & Cie ont été contraints de courir après le score durant l’ensemble de la rencontre. En vain. Privés sur de longues périodes de leurs deux stars, assez logiquement ménagées au fil du match, les Angelinos ont fini par s’incliner face à un grand Paul George (résumé complet ici).
Mais tout n’a pas été si noir pour les Purple & Gold, tout comme les choses n’ont pas été si roses pour PG13. Au retour des vestiaires, et alors que les hôtes venaient d’effectuer un énorme come-back et ne se trouvaient plus qu’à deux possessions de leurs rivaux, LeBron a repris les bonnes habitudes en martyrisant le cercle. George, lui, a eu la bonne idée… de se retirer.
LeBron James with a huge Jackhammer Dunk! Paul George makes a business decision pic.twitter.com/BobNAZVeYE
— Main Team (@MainTeamSports) December 23, 2020
Au final, ce highlight aura été l’un des rares coups d’éclat du King, qui n’aura en réalité eu droit qu’à 28 minutes pour s’exprimer. Le temps pour lui de compiler malgré tout 22 points (7/17 au tir, 3/8 à 3 points), 5 rebonds et 5 passes. Un bilan honorable sur un tel temps de jeu, mais qui n’aura même pas permis à son équipe de faire illusion.
Un scénario de la sorte était évidemment à prévoir pour un joueur qui fêtera dans quelques jours ses 36 ans, et qui n’aura eu le droit qu’à 72 jours de repos entre les deux saisons. À l’inverse, Paul George a pu bénéficier de vacances plus longues, et a pu afficher toute sa fraicheur physique et mentale dans le reste de ce choc.
Bientôt 36 ans, et toujours autant de violence dans ses dunks pour LeBron James. Plutôt que de figurer dans l’un des posters de l’année, Paul George a pris la sage décision de regarder tout ça d’en bas.