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Le cas Kyrie Irving divise en NBA. Certains le soutiennent dans sa démarche de se mettre en retrait par rapport aux médias, quand d’autres s’offusquent de ce manque de professionnalisme. Pour Charles Barkley, le meneur des Nets souffrirait d’un petit complexe de supériorité.
Depuis plusieurs saisons déjà, Kyrie Irving est le vilain petit canard en NBA. Chacune de ses décisions est scrutée, analysée, décortiquée, et très souvent critiquée. C’est par exemple ce qui est arrivé en ce début de saison, lorsque le meneur des Nets a décidé de ne pas répondre aux médias, qui ont parfois tendance à manipuler ses propos.
Face à cette décision, nombreux sont ceux qui lui sont tombés dessus. Stephen A. Smith est même allé jusqu’à impliquer son défunt mentor Kobe Bryant pour attaquer Uncle Drew… Autant dire qu’il n’y a que peu de superstars qui ont droit à un traitement similaire.
D’ailleurs, Charles Barkley en a rajouté une couche récemment. Sur ESPN Radio, le Hall of Famer s’est exprimé sur les commentaires d’Uncle Drew à l’encontre des journalistes. Et d’après lui, le All-Star des Nets souffrirait peut-être d’un petit complexe de supériorité pas forcément légitime.
Je ne sais pas à quoi il joue, mais je n’aime pas ça. Ils ne le paient pas 40 millions par an simplement pour jouer au basket. Il commence à dire qu’il est un artiste… Mais non, c’est un joueur de basket. C’est tout. Nous ne sommes pas militaires, ni enseignants. Nous dribblons un ballon. Il doit arrêter de se prendre pour l’homme le plus intelligent.
À chaque fois qu’il parle de quelque chose, on dirait qu’il veut prouver qu’il est plus intelligent que ses interlocuteurs. Mais non, il est allé à l’université pendant 6 mois. beaucoup de gens sont plus futés que lui. Qu’il se contente de répondre à des questions stupides sur le basket.
Il est vrai que Kyrie Irving a une tendance à partir dans des phrases alambiquées et un peu floues lorsqu’il répond aux journalistes. Mais est-ce pour se donner un air intelligent ? Pas forcément. Il a une personnalité qui dénote du reste des joueurs, certes, mais ce n’est pas forcément le fruit d’un sentiment de supériorité.
Cette saison, le meneur des Nets a intérêt à répondre présent sur le terrain… Sinon, il sait qu’un bande d’analystes va lui tomber dessus avec un malin plaisir.
