Depuis plusieurs années, Nicolas Batum a une étiquette peu glorieuse qui le poursuit en NBA : celle du joueur surpayé. Récemment coupé par les Hornets, la question de son gros contrat est revenue sur le tapisalors qu’il s’en était déjà défendu auparavant.
Aux yeux des fans, Nicolas Batum a perdu de sa crédibilité lorsqu’il a signé son gigantesque contrat avec les Hornets en juillet 2016, d’un montant de 120 millions de dollars sur 5 ans. Aujourd’hui, il lui reste deux années sur ce fameux contrat et elles ne se feront pas à Charlotte, le front office l’ayant coupé.
Batum est désormais à la recherche d’une équipe avec laquelle rebondir, la première tendance serait déjà connue, même s’il conserve toujours cette étiquette collée à lui. Notamment à cause des fans des Hornets qui ne digèrent toujours pas. Il s’était pourtant défendu auparavant, comme le rapporte Alex Kennedy de BasketBall News.
Two years ago, I asked Nicolas Batum about « overpaid » label. He said: “I’ve told other players this: Sometimes when you signed a big contract, you feel like you’re a criminal. Bro, it’s like you went into a bank armed with a gun and you robbed the bank like, ‘Give me the money!’ »
— Alex Kennedy (@AlexKennedyNBA) November 21, 2020
Il y a deux ans, j’ai interrogé Nicolas Batum sur son étiquette de « joueur surpayé »
Il m’a répondu : « J’en ai parlé à d’autres joueurs : parfois, quand on signe un gros contrat, on a l’impression d’être un criminel. Frère, c’est comme si tu entrais dans une banque armé d’un flingue et que tu la braquais en disant : « donne-moi l’argent ! »
We also talked about how fans are often frustrated with the player for being « overpaid, » but he just signed the deal that he was offered. Who wouldn’t take the money? Batum stressed that his agent negotiated the deal and the front office made the offer, so of course he signed it.
— Alex Kennedy (@AlexKennedyNBA) November 21, 2020
Nous avons aussi parlé du fait que les fans sont souvent frustrés par le fait que le joueur est « surpayé », mais il vient simplement de signer le contrat qu’on lui a proposé. Qui ne prendrait pas l’argent ? Batum a souligné que son agent avait négocié l’accord et que le front office avait fait l’offre (en 2016), donc bien sûr il l’a signée.
Pendant toutes ces années, les fans ont oublié ce petit détail qui a son importance. S’il y a quelqu’un à blâmer dans cette histoire, ce n’est pas Nicolas Batum mais bien le front office des Hornets. Avec la signature de Gordon Hayward, les fans sont donc désormais de nouveau dans la crainte.