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Les comptes des Warriors pour la saison à venir sont dans le rouge, un rouge très sombre. Plus la free agency avance, moins les choses s’arrangent et avec les récents ajouts, ils ont atteint une somme démentielle au niveau du salary cap… mais aussi de la luxury tax.
La luxury tax ? A l’heure actuelle, Joe Lacob ne semble en avoir plus rien à faire. Si les Warriors ont commencé cette free agency avec une projection très alarmante sur les finances de la saison 2020-2021, cela ne les a pas empêchés pas de continuer à accumuler des gros salaires.
Cette fois, la franchise atteint un stade critique avec les ajouts du rookie James Wiseman et de l’ancien joueur des Suns, Kelly Oubre Jr. Des premières estimations ont été faites sur le montant du salary cap ainsi que celui de la luxury tax que Golden State va devoir régler. Aucun doute : Joe Lacob va avoir très mal au porte-monnaie !
With James Wiseman & Kelly Oubre Jr. in the fold, the #Warriors will have $169.8M of 2020-21 salaries on the books, plus a projected $123.6M tax bill, totaling more than $293M – just this season.
— Spotrac (@spotrac) November 21, 2020
Avec James Wiseman & Kelly Oubre Jr., les Warriors auront 169.8 millions de dollars de salaires pour 2020-21, plus 123.6 millions de dollars de taxes, soit un total de plus de 293 millions de dollars – rien que pour cette saison.
Avec les 14.3 millions de Kelly Oubre et les 7.2 millions du jeune Wiseman, les Warriors atteignent un record… avec presque 170 millions de dollars de salaires à verser la saison prochaine ! Et ils ne s’arrêtent toujours pas là, puisqu’ils visent encore un gros nom pour la raquette, ce qui viendra encore gonfler des taxes déjà exponentielles (presque 124 millions $).
Tout de suite, on comprend mieux l’intérêt des Warriors à voir le retour de des supporters au Chase Center (demande refusée pour le moment), car même un trade d’Andrew Wiggins serait loin de pouvoir les sauver désormais. Désespérés, ils ont même eu une idée farfelue pour que les fans les aident encore plus à payer.
L’expression « dépenser sans compter » prend tout son sens dans les bureaux de Joe Lacob et du front office de Golden State. Mais quand la ligue va venir réclamer son chèque, le retour à la réalité sera brutal.
